Education

Enfant roi ou sauvageon ?

Sujet de droit, citoyen consommateur, pilier des familles recomposées, l'enfant jouit au sein de nos sociétés d'un statut sans équivalent dans l'histoire de l'humanité. Une révolution qui va de pair avec le déclin de l'autorité sous toutes ses formes.

La fabrique des filles

Fille ou garçon ? La discrimination sexuelle commence au berceau et il est bien connu que les filles et les garçons ne sont pas élevés à l'identique. Pourtant, jusqu'à sept ans, la différence est plus subtile qu'on ne pourrait le penser.

La famille n'est plus ce qu'elle était...

Plonger dans la condition de l'enfant sous l'Ancien Régime, c'est découvrir l'évolution de la société tout entière. Celle de la mortalité, de l'éducation et de la famille. Et assister, dans les années 1760, à l'émergence de l'enfant en tant que personne et bien précieux.

L'éducation des demoiselles de Saint-Cyr

En 1686, Louis XIV et Mme de Maintenon fondaient à Saint-Cyr une maison d'éducation pour des jeunes filles sans fortune. En un siècle, plus de 3 000 pensionnaires y furent élevées aux frais de l'État royal qui souhaitait en faire « d'excellentes vierges pour le cloître et de pieuses mères de famille pour le monde » . Derrière ce précepte traditionnel : des principes pédagogiques novateurs.

Les surdoués du grand siècle

L'intérêt pour les surdoués n'est pas nouveau. Aux XVIIe et XVIIIe siècles déjà, on connaît des cas extraordinaires d'enfants précoces. Des « monstres » parfois exhibés comme des animaux de foire.

Victoires de la démocratie

Généralisation du suffrage universel, effacement des ordres hiérarchiques, accès étendu à l'éducation, à l'information, à la culture... N'en déplaise aux esprits chagrins, malgré le terrible bilan des totalitarismes, le triomphe de la démocratie est bien l'un des traits majeurs du siècle qui s'achève.

Louis XIII, enfant-roi

Enfant rudoyé, mal aimé de sa mère, très tôt privé de son père, Louis XIII reçut à Saint-Germain-en-Laye, pendant les premières années de sa vie, l'éducation rigoureuse d'un fils de roi. Son médecin, Jean Héroard, a été le témoin méticuleux de cet apprentissage. Madeleine Foisil nous offre la première synthèse de cet immense Journal*.