Gauche

A-t-il converti la gauche au capitalisme ?

En 1983, le gouvernement socialiste, élu sur un programme qui faisait la part belle à la création d'emplois et à la consommation, abandonne son projet au profit de la « rigueur ». Véritable conversion au réel ou concession provisoire ? Le constat, sévère, de Pierre Rosanvallon.

Nous n'irons plus au Père-Lachaise

Les communards y ont été fusillés, puis enterrés, en 1871. Le Père-Lachaise, nécropole bourgeoise, est alors devenu un haut lieu de la contestation, fréquenté, tout au long du XXe siècle, par les manifestants communistes et socialistes. Une tradition française, qu'analyse Danielle Tartakowsky dans son dernier livre.

La gauche au pouvoir : les rendez-vous manqués

Un gouvernement socialiste est au pouvoir en France. Il pourra profiter, pour mener son action, de la stabilité que lui confèrent les institutions de la Ve République. Et de la légitimité acquise sous les deux septennats de François Mitterrand. Est-ce l'occasion de rompre enfin avec une fatalité de l'échec ? Car, du Cartel des Gauches dans les années 1920, au ministère Guy Mollet pendant la guerre d'Algérie, en passant par l'expérience de Léon Blum lors du Front populaire, la gauche a souvent manqué ses rendez-vous avec le pouvoir.

Jeanne d'Arc est-elle d'extrême droite ?

Habitués depuis plusieurs années à voir le Front national célébrer la fête de Jeanne d'Arc, nos contemporains ignorent que le culte de la « bonne Lorraine » a longtemps été de gauche. C'est lorsque le nationalisme glisse à droite, à la fm du xrx> siècle, que l'étendard de la Pucelle commence à être brandi comme un symbole contre les « ennemis de l'intérieur ».

Gauche ou droite ? une question de tempérament

A l'heure des élections présidentielles, essais, polémiques ou études se multiplient pour tenter d'analyser ce qui fait la droite et la gauche. La thèse que défend Alain-Gérard Slama, dans un essai aujourd'hui réédité, c'est qu'il s'agit de deux tempéraments radicalement différents, et irréconciliables*.

L'intellectuel de gauche au secours du criminel

Que tout criminel soit d'abord une victime de la société bourgeoise, que derrière chaque condamné puisse se cacher un nouveau Dreyfus, qu'il y ait une réelle beauté dans l'infraction à la loi : telles sont les convictions de certains intellectuels de gauche. Et les raisons pour lesquelles il peut leur arriver de prendre, à contretemps, la défense des coupables.