Médecine
Caligula, l'empereur fou
Il pratique linceste avec ses sœurs. Il fait mourir ses victimes à petits coups répétés. E ne pense qu'à la vengeance... Nul prince n'a plus mauvaise réputation que Caligula. Pour la postérité, il est resté l'empereur fou. Mais que d'incertitudes sur sa véritable maladie !
Quand le vaccin faisait peur aux Anglais...
Yves-Marie Berce nous rappelle, dans un ouvrage récent, que les épidémies ont coûté infiniment plus de morts que les guerres. Ce qui n'a pas empêché, dit Pierre Darmon, une véritable folie antivaccinale de sévir en Angleterre à la fin du XIXe siècle.
William Harvey et la révolution cardiaque
A travers une autobiographie fictive*, le professeur Jean Hamburger vient de rappeler la découverte fondamentale de William Harvey - une « révolution » au sens premier du terme : le caractère infatigable de la circulation cardiaque.
Le martyre des nez coupés : les débuts de la chirurgie esthétique
On le sait : la chirurgie esthétique aide aujourd'hui ceux qui souhaitent remodeler un nez disgracieux. Mais aux origines de la rhinoplastie, il y a bel et bien le martyre des gens qui, par châtiment ou par maladresse avaient perdu leur nez !
« Tu enfanteras dans la douleur »
Aujourd'hui, 98 % des naissances ont lieu dans un établissement hospitalier contre 53 °7o en 1950. Avant la médecine clinique, où et comment les femmes accouchaient-elles* ?
Et les Français prirent goût à l'absinthe !
A la veille de la Première Guerre mondiale, un journaliste écrit que les Français sont devenus « le peuple le plus alcoolisé du monde ». L'absinthe - pas moins de 65° ! -, contribua largement à cette réputation. Jean-Pierre Panouillé retrace ici l'étonnante et furieuse bataille politico-économique que déclencha la « fée verte », jusqu'à l'interdiction de 1914.
Les sans-culottes et les filles de joie
Les filles de joie comptaient sur la Révolution pour améliorer leur sort... Jean-Paul Bertaud a lu dans leurs interrogatoires le récit de leurs malheurs. Avec la Terreur commençait le règne de la vertu.
Les vols de cadavres et la science (XVIIe-XIXe siècles)
« L'anatomie est la science du deuil où l'homme sain va courageusement rechercher, à travers les exhalaisons putrides et les miasmes contagieux, la structure et les rapports des parties. » Ainsi s'exprimait le docteur Percy au XIXe siècle. Pour développer cette « science du deuil » et se procurer des cadavres, tous les moyens étaient bons. Et à les disséquer dans les pires conditions, on y laissait souvent sa vie.