Novembre, le temps des chrysanthèmes
Sur les tombes de novembre, fleurissent les chrysanthèmes. Une fleur venue de Chine, où on lui prête des vertus de longévité.
Sur les tombes de novembre, fleurissent les chrysanthèmes. Une fleur venue de Chine, où on lui prête des vertus de longévité.
L'informatique en histoire permet aujourd'hui de faire revivre les moments de la vie d'une institution, telle l'abbaye médiévale de Fulda, ici analysée par Michel Parisse.
Y a-t-il encore un mystère des pyramides ? Depuis cinq mille ans les plus célèbres d'entre elles, Chéops, Chéphren et Mykérinos, reflètent leurs formes parfaites dans les eaux du Nil en crue, suscitant l'admiration, la curiosité, la convoitise, parfois même la haine.
Avec l'été, les touristes reviennent aux spectacles de corrida. Savent-ils assez que la mise à mort du taureau est un exorcisme séculaire de la mort et une revanche sur l'autorité que l'on défie ? C'est ce que pense, en tout cas, Jean Lacouture, qui vient de publier un livre sur les corridas : Le Culte du taureau (Julliard).
Les spécialistes de l'Institut français d'archéologie orientale viennent de dévoiler l'existence d'un tombeau inviolé aux abords d'une palmeraie située dans la zone égyptienne du désert libyque. Un prince qui gouverna l'oasis de Dakhleh au nom de Pharaon y fut enseveli voilà plus de quatre mille ans.
Le 25 juin prochain, le musée de l'Homme présentera une exposition de préhistoire sur les « rites de la mort ». Des rites peu connus, que l'on restitue à partir de découvertes archéologiques, sans pour autant pouvoir en saisir toujours la signification.
Encore deux livres d'histoire sur la mort! Il serait dommage que l'ouvrage de Richard Cobb, Death in Paris, 1975-1801*. et celui de Robert Favre, La Mort au siècle des Lumières**, soient accueillis par ce réflexe de lassitude, car ils méritent l'un et l'autre, à des titres divers, d'être lus avec autant d'attention que les livres récents de Philippe Ariès et de Pierre Chaunu (dont Michel Vovelle a rendu compte dans le n°2, juin 1978, de L'Histoire).
J'ai dit que cette chronique serait à l'écoute des questions et des réactions de ses lecteurs. J'aurais dû ajouter : de leurs recherches. C'est de ses recherches, en effet, que m'entretenait M. Harot, un historien spécialiste de la vie à Rome au temps des rois, dans la première lettre qui me soit parvenue. Je lui cède la parole ce mois-ci, comme je le ferai pour d'autres ultérieurement. Platine
Au beau milieu d'une France industrielle et déchristianisée, que cherchent-ils donc encore en s'assemblant, ces pieux laïcs venus du fond des siècles ? Peut-être, tout simplement, et sans nostalgie, à authentifier le passé pour forcer l'avenir.
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