Les murs du palais des Papes se couvrent de fresques sous Clément VI, au XIVe siècle. Quel sens donner à ces scènes de pêche et de chasse ?

Alors que le judaïsme et l'islam refusent la représentation de Dieu, voire celle des êtres animés, et qu'à Byzance éclate la crise iconoclaste, une doctrine s'impose en Occident à partir de Charlemagne : pas d'image illicite. Ouvrant la possibilité d'une profusion d'images.

« Le portrait de roi fait le roi » : telle est la force de la représentation du pouvoir. Sans que, jusqu'à la fin du Moyen Age, on se soucie de la ressemblance.

Dans le monde islamique médiéval, l'art figuratif n'est pas à sa place dans la sphère du sacré, mais s'épanouit dans les usages profanes les plus précieux.

Avec l'implantation de la puissante république maritime, une partie de l'île se rattache au monde communal tandis que le Sud est encore dominé par les féodaux. Une bipartition qui a laissé des traces.

Au XIe siècle, l'île est confiée par le pape aux Pisans. La langue et l'architecture se toscanisent.

La sorcière au bûcher ; le larron pendu ; le seigneur ennemi décapité. Notre imaginaire du Moyen Age est gros de ces images de mises à mort barbares. La réalité, nous dit Claude Gauvard, était tout autre : captée par le roi, la peine de mort nous éclaire sur la construction des pouvoirs.

Comment les Français du XIIe-XVIe siècle percevaient-ils leur environnement visuel, sonore et mental ? Dans quels cadres mentaux concevaient-ils leur territoire ? En s'attaquant à ces questions inédites, Léonard Dauphant montre comment la France prit forme sous Charles VII.

Au nom de Dieu, dans le cadre de la croisade, les interdits traditionnels peuvent être bafoués. Mais jusqu'où ? Les chroniqueurs contemporains évoquent des cas d'anthropophagie. Rouvrons le dossier.

C'est pour armer Boniface VIII contre les ambitions de Philippe le Bel qu'est né à la fin du XIIIe siècle « l'augustinisme politique ».