Nazisme

L'Allemagne nazie et Napoléon

Les nazis ont présenté aux Allemands une image singulière de Napoléon : elle correspondait à l'idéologie et aux événements du temps. Voici quelques-uns des jugements que les dignitaires du parti, soucieux de justifier leur politique, ont portés sur l'Empereur.

Les résistants allemands

La résistance allemande a bel et bien existé. Les premiers camps de concentration ont été créés pour y enfermer les adversaires allemands du régime. La gauche dès 1933 et, plus tard, les Églises et l'élite - notamment celle de l'armée - ont tenté, à leur manière, de résister. Une série d'attentats manqués contre Hitler, dont le plus célèbre reste celui du 20 juillet 1944, ont eu lieu. Sur quelles forces cependant pouvait s'appuyer cette résistance ?

Survivre à Dachau

Le système concentrationnaire nazi obéissait-il à une implacable organisation réglée comme une machine ? Déporté à Dachau, Joseph Rovan (ci-contre) apporte ici son témoignage.

Les victimes du nazisme

Le rodage de la machine répressive et concentrationnaire du IIIe Reich a commencé dès l'arrivée de Hitler au pouvoir. Mais c'est la guerre qui accélère brutalement le processus d'élimination des ennemis du nazisme: les résistants et les adversaires politiques, les «asociaux» et les «déviants», les malades mentaux et les handicapés, les Polonais et les soldats soviétiques, considérés comme des «sous-hommes», les Juifs et les Tziganes enfin, «races» corruptrices du précieux sang allemand. Jean-Pierre Azéma dresse ici l'effroyable bilan de cette œuvre destructrice.

La machine de guerre allemande

Au début de la Deuxième Guerre mondiale, la machine de guerre hitlérienne semble d'une efficacité redoutable. De la Pologne à la Russie, en passant par la France et les Balkans, rien ne lui résiste. Mais si cette stratégie de guerre éclair, loin de prouver l'invincibilité de la Wehrmacht, était d'abord destinée à compenser de graves faiblesses techniques? C'est ce que démontre l'historien allemand Klaus Jùrgen Miiller: dans une guerre totale, les succès militaires dépendent autant de la logistique que du génie tactique.

Les troubles de mémoire 1944-1988

Les «révisionnistes» allemands ont porté sur la place publique un débat qui émeut l'opinion : Faut-il réhabiliter la Wehrmacht qui fit l'impossible en 1944-1945 pour résister à l'Armée rouge ? Faut-il mettre sur le même plan les deux totalitarismes: nazisme et communisme ? Faut-il enfin utiliser l'histoire pour déculpabiliser le peuple allemand vis-à-vis du génocide juif et permettre à la RFA de retrouver une identité nationale ?

La « science nazie »

Malgré une émigration massive, l'appareil scientifique allemand continue de fonctionner sous le IIIe Reich. Une osmose s'établit même entre le pouvoir et la science. Le cas le plus spectaculaire est celui de l'anthropologie et de la biologie qui deviennent de vraies «sciences nazies». Des lois sur la stérilisation aux lois raciales de Nuremberg, les nazis ont pu compter sur le soutien des «experts».

L'ordre nouveau règne à Berlin

Comment Berlin, ville phare de la vie culturelle des années 1920 et capitale du non-conformisme, a-t-elle pu être mise au pas par les nazis? Les Berlinois se sont-ils résignés à subir l'ordre nouveau hitlérien ? Ont-ils adhéré avec enthousiasme au nouveau régime ? Pierre Ayçoberry a suivi l'évolution de l'opinion publique berlinoise à travers rapports de police, témoignages de journalistes, d'écrivains, etc.