Paris

Les Russes sont à Paris !

Alors que Napoléon est défait, les troupes coalisées occupent Paris pendant deux mois, du 31 mars au 2 juin 1814. A leur tête, le tsar Alexandre Ier va tenir un rôle décisif dans le destin de la France.

Qui a peur du maire de Paris ?

Paris, en pleine campagne électorale, va bientôt élire son maire. L'enjeu du pouvoir a toujours été brûlant dans cette capitale qui, depuis le Moyen Age, a fait trembler les rois et la république. Jusqu'en 1977, contrairement aux autres communes de France, la ville est restée, sauf rares exceptions, sous la tutelle étroite du pouvoir central. La lente conquête de son autonomie s'est jouée dans un face-à-face entre l'État, qu'il soit monarchique, républicain ou impérial, et la population parisienne.

Août 1914 : Paris entre en guerre

A l'été 1914, Paris bascule dans la guerre ; 300 000 Parisiens sont mobilisés (soit un tiers environ de la main-d'oeuvre masculine). C'est comme si la ville se vidait de ses forces vives et de sa jeunesse. La capitale vit bientôt au rythme des rumeurs qui accompagnent l'entrée en guerre : celle des « atrocités allemandes » contre les civils belges et français, colportée par les réfugiés ; celle concernant les espions et les ennemis de l'intérieur, qui donne naissance à une vague de xénophobie antiallemande. L'histoire de l'entrée de la guerre dans le quotidien des Parisiens reste largement à écrire : c'est celle que racontent les photographies de Charles Lansiaux, exposées dès le 15 janvier par la Bibliothèque historique de la ville de Paris.

L'Arménien de la Bastille

Voici l'épopée d'un énigmatique patriarche arménien. Sa captivité en France, suite à la bévue d'un ambassadeur, met en péril les relations du royaume de Louis XIV et de la Sublime Porte.