Peine de mort

Bastien-Thiry, l'homme qui voulut tuer de Gaulle

La philosophie politique de saint Thomas d'Aquin, le droit imprescriptible des peuples à rejeter l'oppression, la morale et les lois républicaines : tout est bon à Jean-Marie Bastien-Thiry, qui voulut assassiner de Gaulle en 1962, pour justifier son geste. En prenant pour référence la vieille théorie du tyrannicide.

Les bourreaux meurent aussi...

Devant le billot ou la guillotine, il y a le bourreau... Sous l'Ancien Régime, on l'appelait /'«exécuteur de la haute justice» ou encore le «maître des hautes œuvres». Dans le langage populaire, c'était le «boucher» ou le «carnessier». Depuis la suppression de la peine de mort, le voici au chômage. La Révolution avait offert à ce métier des perspectives dépassant toute espérance.

Le centenaire de la chaise électrique

Quel moyen utiliser pour éliminer rapidement les assassins, proprement et aux moindres frais? En 1888, des médecins américains inventent la chaise électrique. Mais la première électrocution se solde par une catastrophe. Et en 1909 encore, la technique est loin d'être au point...

Le procès de Socrate

La mort de Socrate est légendaire. Sur la signification de son procès, ies interrogations ne manquent pas : procès totalitaire, incident de parcours, punition d'un « ennemi »... Avec Socrate, en tout cas, disparaît une pensée libre.

Le droit de grâce au Moyen Age

Aujourd'hui, seul le président de la République peut sauver la tête d'un condamné à mort. Déjà au Moyen Age, le roi pouvait gracier un condamné en lui attribuant une lettre de grâce ou « lettre de rémission ». Ces lettres, admirablement bien conservées dans les grands registres de parchemin du Trésor des chartes aux Archives nationales, nous font connaître la cohorte de détenus qui étaient graciés par le roi.

L'histoire de la peine de mort

De la potence à la guillotine et du bûcher à la chaise électrique, la peine de mort est d'abord un rituel, que nul « progrès » technique n'a réussi à désacraliser tout à fait. Qu'il se célèbre maintenant dans une paradoxale clandestinité n'y change rien. L'homme foudroyé ou coupé en deux continue à exercer cette fascination, complaisante ou révulsée, qui a si longtemps aimanté les foules vers les hauts lieux où une société sacrifie ses moutons noirs.

La peine de mort

Condamnation à vie ou peine de mort ? Le débat ouvert depuis des siècles n'a jamais été résolu. Parce que, souligne Ariette Lebigre, la peine de mort est d'abord un rituel que rien n'a réussi a désacraliser entièrement, pas même le « miracle » du droit de grâce au Moyen Age, évoqué par Pierrette Crouzet, ou le « progrès » de la guillotine, rappelé par Claude Quetel.