Port

La légende noire de Marseille

Marseille, capitale de la pègre, haut lieu d'un folklore où Marius et l'OM voisinent avec les frères Guérini... Cette mauvaise réputation a la vie dure. Emile Témime en fait justice dans son dernier livre, Histoire de Marseille de la Révolution à nos jours.

Énigmes alexandrines

A grand renfort d'annonces médiatiques, une certaine archéologie, avide de sponsors et de sensationnel, tient aujourd'hui le haut du pavé. Proclamant qu'elle a fait à Alexandrie des trouvailles extraordinaires. Mensonges, s'insurge André Bernand, spécialiste des inscriptions grecques d'Égypte.

Lisbonne, la reine de l'océan

Le visiteur qui vagabonde à Lisbonne a peine à imaginer la vieille capitale portugaise. LHncendie de 1987, qui a détruit quelques-unes des rues centrales, est peu de chose à côté du terrible tremblement de terre de 1755. Avant cette catastrophe, Lisbonne était une véritable métropole où grouillait tout un monde cosmopolite : Génois, Florentins, Flamands, Français, Allemands, ou Africains... *

Les Docks de Londres : de Victoria à Thatcher

Les promoteurs ont fait «pire que la Luftwaffe», dans la City, a dit le prince Charles. Il n 'apprécie guère plus le remodelage des Docklands de Londres - ce paysage des bords de la Tamise, en pleine mutation, où les yuppies ont remplacé les dockers. A Tère victorienne, ce n'était que quais en enfilade, cernés de murs, de cheminées d'usines et de bâtisses en brique rouge sombre. Au milieu des grincements de chaînes, du martellement des tonneliers au travail, des bruits de coques s'entrechoquant, aucun son ne s'élevait d'une armée de 100 000 dockers qui faisaient un labeur harassant. En 1888, on comptait encore 79 000 mouvements de navires.

Les Docks de Londres : de Victoria à Thatcher

Les promoteurs ont fait « pire que la Luftwaffe », dans la City, a dit le prince Charles. Il n’apprécie guère plus le remodelage des Docklands de Londres — ce paysage des bords de la Tamise, en pleine mutation, où les yuppies ont remplacé les dockers. À l’ère victorienne, ce n’était que quais en enfilade, cernés de murs, de cheminées d’usines et de bâtisses en brique rouge sombre. Au milieu des grincements de chaînes, du martellement des tonneliers au travail, des bruits de coques s’entrechoquant, aucun son ne s’élevait d’une armée de 100 000 dockers qui faisaient un labeur harassant. En 1888, on comptait encore 79 000 mouvements de navires.

Où est donc passé le port de Délos ?

La minuscule île grecque de Délos, au cœur de l'archipel des Cyclades, via l'escale obligée de Mykonos, fut un des ports de commerce les plus importants de l'Antiquité, l'égale, toute proportion gardée, de Hong-Kong aujourd'hui et de Marseille hier. Mais c'est, ô surprise !, un port sans quais ni entrepôts. De quoi exciter l'imagination des archéologues !