Protestantisme

Les protestants sont-ils des hérétiques ?

Au XVIe siècle, la Réforme remet en cause la toute-puissance de l'Église. Très vite, les protestants trouvent des appuis politiques forts. Des États entiers sont gagnés à la religion nouvelle. A partir de quel moment une hérésie peut-elle être considérée comme une religion à part entière ?

Le grand schisme

Dans les années 1530, la Réforme est en marche en Europe. D'Allemagne, de France, d'Angleterre, la contestation monte face à l'Église catholique. La chrétienté est désormais divisée. Le protestantisme est né.

Enquête sur une révocation

La révocation de l'édit de Nantes, en 1685, ne fut pas une surprise. Mais l'aboutissement logique d'une politique d'exclusion. Depuis plus d'un demi-siècle, en effet, une répression systématique était engagée par le roi et les élites catholiques contre les « hérétiques ».

Le défi protestant

Jusqu'à la Révolution, les protestants français font figure de minorité persécutée. Paradoxalement, explique ici Philippe Joutard, cette situation a forgé leur dynamisme et leur a conféré une influence disproportionnée à leur nombre.

Et Henri IV devint catholique

« Paris vaut bien une messe » : l'abjuration solennelle d'Henri IV, à Saint-Denis, le 25 juillet 1593, a parfois été considérée comme un acte de cynisme. C'est oublier qu'elle lui fit verser des larmes. La pacification du royaume était à ce prix.

Les pays d'Oc dans la tourmente

Lors du grand vent de triomphalisme des années 1560-1570, la majorité des huguenots se concentre dans le sud de la France, où la noblesse s'est massivement convertie à la Réforme. La guerre, avec son cortège de pillages et de dévastations, a trouvé dans le Midi une terre d'élection.