Révolution française

Le refus de la Révolution

Qu 'est-ce que la Contre-Révolution ? Un mouvement monarchique ? Un refus de tout ce qui bouleverse la tradition ? Une nostalgie de l'Ancien Régime ? Un système idéologique ?... Tout cela à la fois, mais pas seulement. Le refus de la Révolution s'exprime aussi les armes à la main et prend la forme d'une résistance active.

Bonnet phrygien et Marseillaise

Cela ne fait maintenant plus de doute: le bonnet phrygien, qui coiffe toutes nos Mariannes, est un symbole de liberté. D'où vient cet étrange couvre-chef que la Révolution a peu à peu imposé? Et comment «La Marseillaise» a-t-elle supplanté le «Te Deum»?

La logique de la Terreur

Le 5 septembre 1793, en pleine guerre de Vendée, la Convention décide de «mettre la Terreur à l'ordre du jour». Comment en était-on arrivé là? Invoquer les «circonstances» revient à justifier les massacres. Essayons plutôt de comprendre par quelle logique implacable quelques hommes ont pu être poussés à traduire en actes, de septembre 1793 à juillet 1794, un discours manichéen, aux conséquences dramatiques.

Sade, le marquis « sans-culotte » (1789-1795)

Si un homme symbolise les contradictions du temps, c 'est bien le marquis de Sade! Tour à tour et en même temps boutefeu de la section des Piques, citoyen bourgeois, hobereau nostalgique de l'Ancien Régime... Voici une traversée de la Révolution reconstituée par Maurice Lever, qui prépare une biographie du marquis de Sa de à partir d'archives inédites conservées par la famille.

Les six jours des Droits de l'homme

Six jours de discussions sur d'abondants projets aboutissent à un texte qui proclame des droits « universels », à partir de « principes simples et incontestables ». La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen est bien une œuvre collective et une réussite éclatante. Et, aux Français, elle apparaît dans un sondage récent comme le principal acquis de la Révolution.

Les acteurs de la Révolution

Qui a fait la Révolution ? D'où viennent ces hommes et ces femmes projetés sur une scène politique fiévreuse ? Bourgeois ou aventuriers, beaucoup y laissent leur vie et leur liberté. Certains, dans l'ombre, mènent les foules et canalisent l'extraordinaire explosion de mécontentement, l'irruption des masses dans la vie de la nation reste l'événement majeur de la période révolutionnaire.

Les curés de l'An II

En l'an II de la Révolution, de novembre 1793 à mars 1794, les prêtres, par la contrainte ou volontairement, démissionnent de leur fonction et sont encouragés à se marier. Comment ont réagi ces trente mille «démissionnaires» ? La réponse se trouve sans doute dans leurs lettres et écrits déposés aux Archives nationales et à la bibliothèque de l'Assemblée. Après consultation de ces documents, la réalité, selon Thierry Boissel, apparaît moins noire qu 'on serait tenté de le croire. Du moins pour une partie d'entre eux.

1789 : le doyen des Français monte à Paris

Visite au roi, réception à l'Assemblée, Jean Jacob, le Jurassien qui arrive à Paris en 1789, est couvert d'honneurs, eu égard à son âge : cent vingt ans ! Sourd et aveugle, il garde « bien de la gaieté » malgré les coquins qui le manœuvrent. Jacques Berlioz a retrouvé les traces de Jean Jacob aux Archives départementales du Jura. Son histoire est étonnante. La voici.

La Contre- Révolution sans masque

Vendée, chouannerie, terreur blanche... Depuis deux cents ans, la Contre-Révolution s est incarnée dans des mots à lourde charge symbolique. les uns l'expliquent par le complot, la manipulation et la trahison au bénéfice des ennemis de la nation. les autres y trouvent leurs martyrs. les historiens peuvent désormais en proposer une vision plus nuancée, qui s'appuie sur une parfaite connaissance de la société d'Ancien Régime.