Relations internationales

La prise du pouvoir par Fidel Castro

Sous la coupe des Yankees et la poigne de dictateurs qu'ils soutiennent, La Havane, pourrie et corrompue, est appelée «la Vénéneuse». Surgissent les purs, les durs, les «barbudos», qui mènent la guérilla dans la Sierra Ma est r a et provoquent la chute du tyran Batista. Il y a trente ans de cela. Domptée par Fidel Castro, Cuba tourne depuis à rheure soviétique et fournit en sucre les pays frères. Elle se retrouve aujourd'hui sous les feux des historiens et des journalistes.

Talleyrand, prince des "diplomates" ou "diable boiteux" ?

Peu de personnages ont exercé une telle fascination. On a attribué à Talleyrand tous les crimes. Ou on l'a encensé. la littérature (Victor Hugo, Balzac) et le cinéma (Sacha Guitry, Abel Gance) se sont emparés du « diable boiteux ». Cent cinquante ans après sa mort, Jean Tulard fait miroiter ici les multiples facettes du prince diplomate.

La paix inachevée

Après en avoir terminé avec la «der des der». Français, Allemands et la plupart des peuples d'Europe croyaient retrouver l'âge d'or de la Belle Époque. Quelle illusion ! Il leur fallut s'arranger des deuils, des destructions, de la chute des empires, du déclin de l'Europe et de l'aveuglement des hommes politiques. Accepter enfin l'amère vérité assénée par Valéry : «Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles...».

Et la guerre devient mondiale...

L'essentiel de la guerre se déroule en Europe iusqu'en 1917. A partir de cette date, l'issue de la conflagration, devenue mondiale, dépend de pays comme les États-Unis: un tournant irréversible dans les rapports internationaux et l'amorce du déclin de l'Europe.

La guerre était-elle inévitable ?

L'immense littérature consacrée à la guerre de 14-18 essaie toujours de répondre aux questions suivantes : la guerre était-elle inévitable ? Quel enchaînement fatal a conduit à la guerre alors que, jusque-là, on avait su résoudre les conflits par la voie diplomatique ?

Les points chauds du globe

Guérillas révolutionnaires ou anticommunistes, pays déchirés par des conflits qui mêlent la guerre civile aux interventions extérieures : la logique des rapports de force internationaux devient de plus en plus complexe. Spécialiste des questions géopolitiques, Gérard Chaliand nous en dit plus sur ce «nouveau désordre mondial*».

La vérité sur l'affaire de l'U2

En mai 1960 l'avion U2 du pilote-espion américain Gary Powers, est abattu au-dessus de l'URSS. On se souvient qu'à cause de cet épisode la détente entre les deux Grands a failli capoter. Michael R. Beschloss vient de raconter cette histoire avec un soin minutieux, qui ne laisse plus rien dans l'ombre : Gary Powers fut-il un héros ou un traître ? L'opération se justifiait-elle ? La détente a-t-elle été réellement menacée* ?

L'occident, ses otages et le moyen- orient

L'Occident aurait cessé de comprendre le monde musulman à la fin des années 70. Déconvenues et échecs s'en sont suivis. Gary G. Sick, chargé du dossier iranien par le président Jimmy Carter, décrit, avec une rare franchise, les difficultés dans lesquelles se débattait le Gulliver américain au moment de la prise d'otages de Téhéran*. Les leçons a tirer sont aussi valables pour la France.