Troisième République

1893 : au secours les socialistes arrivent !

1893 : les socialistes arrivent à la Chambre des députés. Oui, mais en rangs désordonnés, jouant des coudes et sans répugner aux crocs-en-jambe. Une singularité bien française achève de prendre forme : la séparation du syndical et du politique, l'influence de Vanarchisme, la référence républicaine... En un mot, le goût de la division.

Clemenceau, l'inclassable

// est courant qu'un homme «de gauche» finisse dans la peau d'un homme «de droite». Si nous avons choisi d'évoquer le cas célèbre de Georges Clemenceau, c'est qu'il défie toute analyse rationnelle. Conclusion ? Clemenceau est un inclassable : c'était un homme seul.

Itinéraires politiques

Pourquoi devient-on un homme de droite ? Y a-t-il vraiment un clivage psychologique, et une différence de comportement, entre ceux qui se disent de droite et ceux qui se réclament de la gauche ? Ces distinctions ont-elles encore un sens aujourd'hui? Les témoignages de Pierre Chaunu, pour la droite, et de Jean Lacouture, pour la gauche.

La Cagoule enquête sur une conspiration d'extrême droite

Dans la nuit du 15 au 16 novembre 1937, l'organisation secrète d'extrême droite connue sous le nom de « Cagoule » a-t-elle failli prendre le pouvoir en France ? C'est du moins ce qu'avaient prévu ses dirigeants, en élaborant le plan d'un véritable putsch contre la république. Mais leur entreprise a échoué. Pourquoi ? Frédéric Freigneaux nous le dit ici, à partir des dossiers d'archives restés inédits jusque-là. En suivant les « cagoulards » pendant la guerre, à Vichy, dans la collaboration et à travers l'affaire L'Oréal.

Péguy l'inclassable

Charles Péguy était-il un extrémiste de gauche ou un extrémiste de droite ? Tour à tour porte-drapeau de la Collaboration et de la Résistance, il a servi à défendre toutes les causes. La question demeure donc posée : qui était Charles Péguy et qu 'a-t-il voulu nous dire ?

L'impressionnisme au musée : l'affaire Caillebotte

En 1894, le peintre Gustave Caillebotte léguait à l'Etat la fabuleuse collection de toiles impressionnistes qu'il avait réunie pendant sa vie. Mais tous les tableaux ne purent être exposés au musée du Luxembourg, destinataire du legs. Pourquoi? Faut-il, comme le font la plupart des historiens, incriminer dans cette affaire les pesanteurs administratives et la tyrannie de l'art officiel? Pierre Vaisse présente ici une nouvelle version des faits.

Charles Maurras : portrait d'un irréductible

La particularité française ne réside pas dans la violence de l'opposition droite-gauche, que l'on retrouve dans toutes les démocraties. Elle tient au caractère radical, absolu, d'une contestation qui n'a cessé de porter sur la nature du régime. Cette hostilité systématique à la république a été l'œuvre d'un homme, Charles Mourras, dont la pensée politique a triomphé avec l'instauration du régime de Vichy.

Quand la République s'apprenait au tableau noir

Après la défaite de Sedan et la chute du Second Empire, la France adopte un nouveau régime : la république, troisième du nom. Pour les législateurs, une chose est sûre : l'enracinement du régime républicain passe par son enseignement, dès l'école primaire. Mais comment apprendre aux enfants l'idéal républicain ?

Les images de Marianne

Maurice Agulhon a choisi et commenté pour nous ces différentes représentations de la république, réalisées tout au long à XIXe siècle.

Les pères de la IIIe République

C'est sous le Second Empire que la république a refait ses forces. Mais quelle république ? Celle des révolutionnaires, des ardents, des blanquistes qui refusent les « illusions de la démocratie » et appellent de leurs vœux une commune insurrectionnelle ? Ou celle des libéraux, ces modérés qui croient que l'on peut concilier l'ordre et le progrès ? Michel Winock nous raconte ici comment et pourquoi ces derniers l'ont emporté. Patients, rusés, infatigables, ce sont eux qui, entre 1860 et 1889, ont eu la charge d'établir les assises de granit de la politique française.