Scènes de guérilla urbaine à Rome
A Rome, les émeutes populaires pouvaient prendre l'allure de guerres civiles : face aux soldats lourdement armés de l'empereur, le peuple employait des techniques de guérilla urbaine, promises à un grand avenir.
A Rome, les émeutes populaires pouvaient prendre l'allure de guerres civiles : face aux soldats lourdement armés de l'empereur, le peuple employait des techniques de guérilla urbaine, promises à un grand avenir.
La puissance des cités de pierre médiévales de Zimbabwe est à ce point exceptionnelle que leurs découvreurs, au XIXe siècle, ont hésité à y voir des réalisations autochtones. Il faudra attendre les années 1930 pour saper ce mythe.
M ême s'il y eut, dès l'Antiquité, de grands centres urbains en Afrique Kerma et Méroé en Nubie, Aksoum en Éthiopie, Djenné-Jeno le long du fleuve Niger, l'aspect exceptionnel de la période médiévale est la multiplication des villes. Les sources externes, généralement arabes, décrivent des centres urbains organisés, à la fois sièges de pouvoir et grandes places commerciales. Pourtant l'Afrique possède peu de plaines alluviales propices aux fortes densités de population ; la fragilité des environnements, l'insécurité climatique y favorisent plutôt l'habitat dispersé. C'est dire ce que l'émergence de ces agglomérations humaines doit à la mise en place de grands axes de communication, dans un contexte d'ouverture de l'Afrique au monde. Alors que des régions entières se trouvent reliées au monde arabo-musulman par le grand commerce, de nouvelles élites marchandes apparaissent, promptes à mettre en commun les infrastructures de leurs activités marchés, entrepôts et à afficher les signes extérieurs de leur prospérité maisons, jardins, édifices publics, pendant que les élites politiques font montre d'un apparat royal. Enfin, une nouvelle religion, l'islam, s'impose en lieu et place des cultes diversifiés ancrés dans les terroirs paysans, et aspire à rayonner dans un espace centré autour du lieu de culte collectif, la mosquée.
Conquise par les Normands en 1091, Palerme mêle au XIIe siècle cultures musulmane, chrétienne, juive.
Terre qui tremble et crache le feu, reliefs escarpés, air trop longtemps sec... Il n'y a qu'aux touristes que la Méditerranée est douce. Comment alors expliquer l'exceptionnelle richesse des civilisations qui en ont jailli ?
A partir de la fin du Xe siècle, les flottes italiennes dominent la Méditerranée. Amalfi, Pise, mais surtout Venise et Gênes ont peu à peu fondé un véritable empire commercial. Du Péloponnèse à la mer Noire, de l'Asie Mineure à l'Égypte, leurs colonies et leurs comptoirs ont été les points de passage obligé d'un trafic international qui reliait l'Extrême-Orient à l'Occident.
Un miracle italien ? Si la Renaissance éclot en Italie, c’est que les villes sont ici nombreuses et anciennes. L’équilibre particulier qui se dessine alors entre ces cités prospères est propice à une extraordinaire floraison culturelle.
Est-ce Gendebelo, grande cité commerçante disparue au XVIe siècle, qu'une mission archéologique a mis au jour en Éthiopie il y a quelques mois ? Quoi qu'il en soit, ces découvertes modifient en profondeur notre connaissance du Moyen Age éthiopien.
La capitale du Japon est née au XVe siècle. A l'origine simple site fortifié, Edo, comme on l'appelait à l'époque, deviendra en trois siècles la plus grande ville du monde.
Du VIIIe au Xe siècle, la ville de Bagdad a été au coeur d'un extraordinaire bouillonnement de la pensée. Philosophie, médecine, géographie, astronomie : dans tous les domaines, la connaissance a progressé, encouragée par les califes, pour qui le savoir était un attribut du pouvoir. Bagdad fut à la source de bien d'autres « âges d'or ».
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