François Lebrun

Braudel, Febvre, Mandrou : bataille d'historiens

Albin Michel réédite Y Introduction à la France moderne, de Robert Mandrou. Un véritable manifeste pour l'histoire des mentalités. Qui valut à son auteur la rancune tenace de Fernand Braudel. Au centre de la querelle : l'héritage du prestigieux fondateur de l'école des Annales, Lucien Febvre.

Comment démasquer incubes et succubes ?

Incubes ? Succubes ? Qui sont ces êtres mystérieux censés, les premiers, abuser des femmes, les seconds, se laisser posséder par les hommes ? Un franciscain du xvir siècle prétendait tout savoir sur eux et l'a couché dans un livre, aujourd'hui réédité, qui en dit long sur... son auteur.

Nîmes la protestante

Dans les pages de son journal, qui fait aujourd'hui l'objet d'un commentaire très éclairant, un notaire nîmois nous livre, sur le vif et sans fard, les craintes, les espoirs, les désillusions d'un catholique contemporain de Louis XIV face à l'irréductible « opiniâtreté » des huguenots. Un document exceptionnel.

1978, naissance de « L'Histoire »

A la fin d'avril 1978 apparaît dans les kiosques, au rayon des périodiques, le numéro 1 d'un nouveau magazine, au titre sobre et explicite, L'Histoire. Michel Chodkiewicz, directeur de La Recherche, a décidé de lancer, avec l'aide de Michel Winock, historien et directeur littéraire aux éditions du Seuil, un magazine consacré à l'histoire. L'expérience est tentée, avec Michel Winock comme rédacteur en chef et Stéphane Khémis comme secrétaire de rédaction : ce dernier deviendra très rapidement rédacteur en chef de la revue puis directeur général de la Société d'éditions scientifiques, qui publie à la fois L'Histoire et La Recherche.

Ariès, Foucault : les non-conformistes

Avec eux, dans les années i960, était apparue une nouvelle façon de faire de l'histoire. Bousculant les idées reçues et s'attachant au moins autant aux représentations qu'aux « réalités »... Quatorze ans après leur disparition, les historiens sont encore divisés à leur sujet.

Guerre en Vendée

Deux cents ans après la Révolution, les passions ne sont pas mortes en Vendée. Deux points surtout suscitent les controverses l'origine de l'insurrection et le nombre des victimes.