L'intransigeance de l'Eglise dans le domaine de la sexualité a fini par éloigner d'elle bon nombre de fidèles. Il est désormais habituel de se proclamer catholique et de se refuser à suivre les recommandations du pape en cette matière.
Traditionalistes fervents réunis à Saint-Wicolas-du-Chardonnet ou luttant, par les moyens les plus violents, contre l'avortement ; « progressistes » se réclamant d'une totale liberté de choix dans la conduite de leur vie privée... Les catholiques français de cette fin de siècle se réclament de familles très diverses. Ni la foi dans le dogme ni le respect des rituels ne suffisent à les identifier.
En un peu moins d'un siècle, l'Église a perdu son audience auprès des ouvriers. Rudoyée par la concurrence du communisme athée, elle n'a pas su donner leur chance aux expériences du catholicisme social ou à la volonté missionnaire des prêtres ouvriers.
On fete le 3 novembre saint Hubert, patron des chasseurs. Curieux personnage, à la fois guérisseur et représentant des forces obscures de l'Au-delà, honoré pour son habileté à tuer et vénéré par une religion qui interdit pourtant de verser le sang.
En 1095, à Clermont, Urbain II impose la notion de guerre sainte. Comment expliquer le succès foudroyant, auprès des élites et du peuple, de cette théorie nouvelle ? Quelles en furent les implications théologiques et politiques ? Jacques Le Goff remet en perspective l'idée de croisade, ce « très grand malheur » produit par l'Occident chrétien.
Comment appréhender ce que fut la pratique du suicide à l'époque médiévale ? L'Église a-t-elle toujours eu, à l'égard des « désespérés », la rigueur qu'on lui prête généralement ? Les réponses d'Alexander Murray, professeur à l'University Collège d'Oxford, qui prépare un ouvrage sur le suicide au Moyen Age.
Le prédicateur Arnaud de Breseia a longtemps été victime de la mauvaise réputation que lui ont faite les chroniqueurs de son temps. La traduction de l'ouvrage magistral du médiéviste italien Arsenio Frugoni permet de redécouvrir ce personnage important du Moyen Age*.
Saint Louis avait, nous dit Jacques Le Goff, un «véritable tempérament» : il allait retrouver sa femme nuit et jour, et ils eurent une dizaine d'enfants. Cependant, le roi ne s'autorisait ce plaisir qu'aux périodes prescrites par l'Église. Sainteté oblige...
Quelles étaient les pratiques sexuelles des hommes du Moyen Age ? If Église a-t-elle à cette époque, comme on le dit souvent, fait régner le rigorisme dans les mœurs ? Et de quels outils l'historien dispose-t-il pour évaluer ces comportements ?
Lorsqu'on évoque l'attitude des Français face à l'Affaire, on tient généralement pour acquis que tous les catholiques étaient antidreyfusards. Cette idée reçue est-elle justifiée ?