Patrick Deville, le globe-trotteur braudélien
Prix Fémina 2012, le romancier se fait l'historien d'Alexandre Yersin, découvreur du bacille de la peste. Sans renoncer à ses talents d'écrivain.
Prix Fémina 2012, le romancier se fait l'historien d'Alexandre Yersin, découvreur du bacille de la peste. Sans renoncer à ses talents d'écrivain.
Les épidémies d'origine européenne sont la cause principale du déclin vertigineux des populations indiennes d'Amérique du Nord. Entre 1500 et 1900, l'effondrement démographique est de l'ordre de 90 %.
Le virus du sida reçoit son nom en 1986 : VIH. Signant le terrible retour des épidémies.
C'est peut-être la moitié de la population d'Occident qui a disparupendant la Peste noire, au milieu du XIVe siècle. Une catastrophe qui soulèvedes interrogations. Et d'abord, comment l'épidémie a-t-elle pu atteindre unetelle ampleur ?
Le bacille de la peste a été découvert à la fin du xixe siècle. Lesantibiotiques permettent de le combattre efficacement depuis les années 1940.Et pourtant une épidémie meurtrière est toujours possible...
La menace d'une épidémie d'une ampleur équivalente à celle de la grippe espagnole plane sur le monde. L'histoire de la maladie, que l'on repère à travers les sources depuis le XIVe siècle, permet de dire qu'une telle épidémie aura lieu. Mais évidemment pas de prédire sa date ni son ampleur*.
En avril 1918, dans une France en guerre, une nouvelle menace se profile à l’horizon : une épidémie de grippe qui, bientôt, va tout submerger. Comment les Français ont-ils vécu cette tragédie dans la tragédie ? Pierre Darmon a consulté les archives. Elles permettent de suivre l’évolution d’un fléau qui, avec l’irruption de la pneumonie atypique, ou SRAS, semble n’avoir rien perdu de son actualité.
En 1346, les Mongols se trouvent en Crimée sous les murailles de Caffa. Atteints par la peste, ils espèrent réduire la ville en y introduisant le fléau... Voilà le coup d'envoi d'une épidémie qui décimera un tiers de la population occidentale. L'arme biologique est née.
Au début du XIVe siècle, l'Occident surpeuplé est entraîné dans une terrible danse macabre. La guerre, la peste et la famine mènent le bal.
Qu'allait faire Saint Louis à Tunis en 1270 : mourir en martyr ou frapper l'islam en son maillon le plus faible ? Désastre pour les Occidentaux, comme pour les musulmans, l'expédition, au cours de laquelle le roi perdit la vie, serait en tout cas la dernière vraie croisade lancée en direction de la Terre sainte.
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