État

Les secrets du Vatican

Le Vatican : à la fois État, cœur du catholicisme, capitale dans la capitale. A sa tête, le pape cumule les fonctions de chef spirituel et temporel. Exerçant son autorité sur ses ouailles, sur Rome, sur l'Italie et, de plus en plus, sur le monde.

Le pape, chef d'État

Des les premiers siècles de notre ère, l'évêque de Rome, successeur de saint Pierre, a revendiqué des prérogatives spéciales au sein de la chrétienté. Ce fut le début d'une extraordinaire épopée, où ont alterné les périodes de faste et de déclin. Et, surtout, où s'est sans cesse manifestée une rivalité radicale avec les pouvoirs temporels.

Un million de bouches à nourrir !

La Rome d'Auguste comptait un million d'habitants et une densité équivalente à celle du Caire. D'où une alternative cruciale pour le pouvoir : réussir à approvisionner la population ou s'exposer à voir son autorité malmenée.

Vie et mort des États croisés

Nés au gré des aventures des chefs croisés, les États latins d'Orient semblaient vulnérables. Ils ont pourtant résisté pendant près de deux siècles aux assauts des musulmans. Jusqu'à la chute finale en 1291.

Le duc de Sully, homme d'État et homme d'affaires

Une fortune immense, patiemment constituée alors que l'on occupe les plus hautes charges de l'État : la situation n'est pas originale sous l'Ancien Régime - au xvif siècle, Richelieu, Mazarin, Fouquet ou Colbert l'ont prouvé. Si Sully, le ministre d'Henri IV, est un cas particulier, c'est parce qu'il s'enrichit en toute honnêteté, et en appliquant à ses propres revenus des recettes éprouvées dans la gestion du royaume. L'analyse de ses archives privées en fournit la démonstration éclatante.

Une religion d'État

Au début du ivc siècle, Constantin se convertit au christianisme. Événement fondateur, qui conduisit les populations de l'empire à adopter, en masse, la nouvelle religion. Mais il fallut encore plus de deux siècles pour réduire les païens à n'être plus qu'une petite minorité contrainte à la clandestinité.

L'URSS superpuissance : mythe et réalité

1945 : grandie par la guerre, étendant sa domination sur l'Europe orientale, auréolée par sa victoire sur les forces fascistes, l'URSS est devenue l'autre « grand », seule capable de rivaliser avec les États-Unis. On sait aujourd'hui à quel point cette image était le fruit d'une manipulation du réel.

La Suisse, version française

Il y a deux cents ans naissait la République helvétique, création française d'inspiration révolutionnaire. Un régime contesté, autocratique et centralisateur qui sera renversé au bout de cinq ans. Mais inspirera l'État moderne que nous connaissons aujourd'hui.