La révolution militaire
Des guerres de plus en plus longues, coûteuses, techniques. Des impôts en proportion. La révolution militaire est bien une clé nécessaire de l'essor de l'Occident.
Des guerres de plus en plus longues, coûteuses, techniques. Des impôts en proportion. La révolution militaire est bien une clé nécessaire de l'essor de l'Occident.
En 1686, Louis XIV et Mme de Maintenon fondaient à Saint-Cyr une maison d'éducation pour des jeunes filles sans fortune. En un siècle, plus de 3 000 pensionnaires y furent élevées aux frais de l'État royal qui souhaitait en faire « d'excellentes vierges pour le cloître et de pieuses mères de famille pour le monde » . Derrière ce précepte traditionnel : des principes pédagogiques novateurs.
L'intérêt pour les surdoués n'est pas nouveau. Aux XVIIe et XVIIIe siècles déjà, on connaît des cas extraordinaires d'enfants précoces. Des « monstres » parfois exhibés comme des animaux de foire.
A la veille de la Révolution, près de 40 % des Français et des Françaises savent signer leur nom. Un siècle plus tôt, ils n'étaient que 20 %. Cette lente victoire sur l'analphabétisme, on la doit essentiellement à l'Église catholique, soucieuse de contrer le prosélytisme protestant.
Une découverte et une publication exceptionnelles : le journal que tint pendant près de vingt ans un paysan beauceron du XVIIIe siècle. Où l'on trouve aussi bien des nouvelles de la Cour que l'inquiétude sur le cours du blé.
Après le traumatisme du sac de 1527, Rome ne tarde pas à renaître de ses cendres. Ville phare de l'Europe et capitale artistique, la Rome baroque érige le beau en moyen de séduction et de persuasion. Les fastueux décors peints et sculptés des nouveaux édifices religieux manifestent la fierté conquérante d'une Église catholique qui a repris l'offensive.
A la fin du XVIe siècle, le baron d'Argenton est soumis à un procès pour impuissance sexuelle. Jusqu'à la fin de sa vie, il se battra pour faire reconnaître sa virilité.
Le mariage d'amour existait-il dans la France du XVIe-XVIIIe siècle ? Arrangée par les parents, répondant à des intérêts patrimoniaux et familiaux, cette union semble n'avoir laissé que peu de place aux sentiments. Néanmoins, à travers mémoires et souvenirs, transparaissent parfois la tendresse et le bonheur conjugal.
Philippe Ariès, disparu en 1984, fut l'un des plus grands précurseurs de l'histoire des mentalités. Dans ce texte, il expliquait que l'adoption de la contraception, impensable dans les sociétés traditionnelles, témoignait d'une transformation décisive des attitudes mentales. L'homme contrôlait désormais les effets procréateurs de sa sexualité, au profit de l'investissement affectif sur un nombre réduit d'enfants. La maîtrise de soi l'emportait sur le désordre des sens.
Juifs convertis au catholicisme mais soupçonnes de pratiquer en secret leur religion, les marranes ont subi pendant trois siècles l'Inquisition espagnole et portugaise. Haine raciale ou persécution religieuse ? Quoi qu'il en soit, loin d'affaiblir leurs convictions et leur sentiment d'appartenir à une communauté, l'oppression a renforcé leur identité.
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