Antiquité

Jérusalem : naissance d'une ville sainte

Jérusalem est la ville sainte des trois religions monothéistes. Elle s'est trouvée de ce fait, depuis des siècles, au centre de guerres impitoyables entre Juifs, chrétiens et musulmans. Et aujourd'hui encore, la coexistence des populations n'y est pas toujours harmonieuse. Comment cette petite bourgade de Judée est-elle devenue, il y a trois mille ans, la capitale du roi David, puis celle de son fils Salomon et enfin, pour tous ceux qui croyaient en un Dieu unique, le symbole de la Terre promise ?

Hannibal était-il un génie militaire ?

Le gênerai carthaginois Hannibal remporta contre Rome d'éclatantes victoires. Ce qui ne l'empêcha pas d'être repoussé jusqu'en Afrique du Nord, et finalement de perdre la guerre. Alors, Hannibal était-il, comme l'ont proclamé ses contemporains et les historiens après eux, un génie militaire* ?

Les Étrusques savaient lire l'avenir

Les habitants de l'Etrurie formaient, selon les Romains, « la nation la plus religieuse au monde ». Car ils étaient détenteurs d'une science qu'aucun autre peuple de l'Italie ne partageait avec eux : ils savaient lire l'avenir et comprendre la volonté des dieux.

L'Arabie heureuse de Maurice Sartre

L'ancienne province romaine d'Arabie recouvre le Sud de la Syrie actuelle, ainsi que la Jordanie. C'est le lieu d'élection de Maurice Sartre, homme de terrain, qui depuis près de trente ans y déchiffre l'histoire dans les monuments et les paysages. De Palmyre à Pétra et du Hauran au Djébel Druze.

Dans le labyrinthe du roi Minos

Pendant plus de deux mille ans, des cavernes initiatiques, ensemble de galeries au parcours compliqué, ont servi en Crète de lieu de culte. Celle de Skotino, près de Knossos, était-elle considérée, dans l'Antiquité, comme ayant abrité l'affrontement légendaire de Thésée et du Minotaure ? C'est, au terme de nombreuses recherches qu'il a effectuées sur le terrain, rhypothese de 1 helléniste

Pères et fils adoptifs à Rome

L'adoption est devenue une pratique très courante dans les pays développés. C'est une procédure effectuée généralement par un couple, et dans la plus grande discrétion. A Rome, rien de semblable : démarche publique instaurant de nouveaux liens librement consentis entre des protagonistes adultes, elle obéissait essentiellement à des motifs politiques ou financiers.

Lettres retrouvées d'une garnison romaine

Le découverte est exceptionnelle : plusieurs centaines de tablettes permettant de reconstituer la vie quotidienne des soldats dans un camp romain, au nord de l'Angleterre, aux Ier et IIe siècles de notre ère. Où l'on apprend que les chaussettes étaient de rigueur. Et que les officiers n'hésitaient pas à se faire livrer du vin de bon cru et des épices pour agrémenter l'ordinaire...

Politique et corruption : nous avons tout à apprendre des Romains !

On fait volontiers du citoyen romain le modèle de la vertu civique et l'incarnation des valeurs républicaines. Les choses ne sont pourtant pas si simples : il se pourrait bien qu'en matière de clientélisme, de corruption électorale, de « dessous de table » versés aux fonctionnaires, en un mot de rapports troubles entre l'argent et la politique, tout ait été inventé, et systématisé, dès l'Antiquité. Paul Veyne, historien iconoclaste, a consacré aux pratiques politiques de la cité grecque et romaine un monumental ouvrage « Le Pain et le cirque » qui vient d'être réédité. Il brosse ici la fresque de ces mœurs étranges où la distinction entre les ressources privées et collectives n'existait pas, et où la vie publique tout entière était considérée comme un gigantesque marche.

C'est le Vésuve qui a sauvé Pompéi !

Que reste-t-il de Pompei, détruite par une éruption du Vésuve en l'an 79 de notre ère ? Malgré les maladresses des premiers archéologues, la désinvolture des touristes ou les ravages de la Seconde Guerre mondiale, une multitude d'indications précieuses sur l'existence de ses habitants, préservées sous la cendre. L'exposition du Petit-Palais à Paris nous restitue ces fragments de la vie quotidienne miraculeusement parvenus jusqu'à nous*.