Des bienfaits inestimables, incroyables... Il guérit l'asthme et les rhumatismes ; il fait repousser les cheveux et recouvrer la vue ; U fait accoucher les femmes aux grossesses longues : trois à cinq ans ! Tout cela vaut à Esculape, le dieu guérisseur par excellence, le surnom de « Sauveur ». Sa générosité intarissable le pose, dans l Antiquité, comme le rival le plus efficace du christianisme naissant. Sa fonction de « faiseur de miracles » a marqué profondément le monde occidental. Et les conduites de ce dernier face à la maladie.

A la veille des jeux Olympiques d'été à Séoul, beaucoup s'inquiètent de l'importance croissante du professionnalisme et de l'argent dans ces compétitions sportives. Or, contrairement aux idées reçues, ceux-ci jouaient déjà un grand rôle dans les concours sportifs de la Grèce ancienne. Célébration des vertus civiques autant qu'occasion de remporter honneurs et richesse sous l'œil des dieux, telles étaient les compétitions athlétiques des Anciens.

Dans son Inventaire du monde (Fayard), Claude Nicolet suggère que l'État moderne est né sous le règne de l'empereur romain Auguste. Quand ? Le jour où l'administration commence à se modeler sur l'espace et le territoire plus que sur les hommes.

Cela commence comme un simple fait divers et se transforme en une guerre impitoyable contre la puissance romaine, la figure héroïque de Spartacus reste le symbole de tous les combats menés au nom de la dignité. Vépopée des gladiateurs a frappé les esprits au point de devenir une légende.

Bien avant que les Arabes n'« inventent» le sucre au cours du Moyen Age, la confiserie était déjà une industrie domestique et médicinale. Le miel, si cher aux poètes de FAntiquité, coulait à flots. Les fruits et les baies fournissaient à l'apothicaire les éléments de ses médicaments gourmands. Avant le bonbon, apparut la pilule.

Aux premiers siècles de notre ère, dans la Rome antique, certains « drivers » jouissaient d'une faveur et de privilèges plus grands encore que ceux d'Yves Saint-Martin aujourd'hui. Les inscriptions funéraires ont détaillé pour la postérité la carrière et le palmarès de ces stars.

Une fille dénaturée qui assassine époux et père pour hisser son beau-frère sur le trône. Une femme vertueuse, Lucrèce, que Von viole. Brutus qui se venge, renverse le tyran et établit la République... La valeur historique des récits de ces événements faits par les auteurs anciens est suspecte. Paul M. Martin, lui, ne voit dans la chute de la royauté en 509 av. J.-C. qu'une « révolution de palais ».

Bâtisseurs d'Empire, les Romains ? Oui, sûrement. Mais comment s'y sont-ils pris pour imposer leur hégémonie de la Bretagne au golfe Persique ? Dix ans après sa publication aux États-Unis, l'édition française de la recherche d'Edward Luttwak nous donne le mode d'emploi de la «Pax romana».