Or, soieries, reliquaires... Byzance a usé de tous ses charmes pour subjuguer ses voisins et assurer ainsi son « soft power ».

Les figures d'impératrices ne doivent pas faire oublier que la femme byzantine était légalement considérée comme une mineure. Ce qui ne l'empêchait pas de jouer un rôle actif dans la société.

Homère, Euripide, Aristophane... Byzance occupe une place centrale dans la transmission de la littérature grecque classique. Un intermédiaire qui a laissé son empreinte.

Rien ne destinait ce jeune paysan au trône impérial. Habile diplomate et rigoureux législateur, il fut pourtant le plus grand des empereurs byzantins.

Après 1204, l'empire est éclaté. Pourtant l'idéologie impériale et l'Église orthodoxe n'ont jamais été aussi puissantes que sous les Paléologues. Des siècles de floraison artistique et religieuse où, face à l'avancée turque, la survie s'organise.

Dès le milieu du XIe siècle, le patriarche de Constantinople rechigne à reconnaître l'autorité du pape. Mais la vraie rupture intervient en 1204, lorsque les croisés mirent à sac Constantinople.

Les clés pour comprendre cet édifice qui dura plus de onze siècles.

Le testament du grand historien.

A travers l'hippodrome de Constantinople, c'est à un précipité de l'histoire byzantine que nous convie Gilbert Dagron.