L'amour courtois a-t-il existé ?
Un chevalier éperdument épris de sa dame et soumis à ses moindres volontés au point de consentir à une totale chasteté... Tel est l'argument de la littérature courtoise. Loin sans doute de la réalité ?
Un chevalier éperdument épris de sa dame et soumis à ses moindres volontés au point de consentir à une totale chasteté... Tel est l'argument de la littérature courtoise. Loin sans doute de la réalité ?
Le modèle chevaleresque mis en scène dans un roman du XVIe siècle, Amadis de Gaule, fait revivre un monde disparu. Son immense succès inquiète pourtant. N'exerce-t-il pas une mauvaise influence sur la noblesse ?
Signes distinctifs du combattant au coeur de la mêlée, les armoiries se sont peu à peu étendues à l'ensemble de la société médiévale.
Les chevaliers, guerriers d'élite, se distinguaient par leur équipement et leurs méthodes de combat.
Autour de l'An Mil, les chevaliers apparaissent comme les serviteurs armés des châteaux. Vivant en meute autour du seigneur, ces guerriers sont encore d'origines sociales diverses. Peu à peu, à partir du XIIe siècle, ce groupe se retrouve assimilé à la noblesse.
Dès le XIIe siècle, la culture chevaleresque s'impose à l'ensemble de la société urbaine. Loin d'être enfermés dans le monde rural, les chevaliers ont participé à l'essor des villes. Et ils ont été bien souvent au coeur des premiers gouvernements urbains, dans la France du Midi, en Italie, en Espagne.
Animal de trait et de transport, le cheval est partout présent à la fin du Moyen Age : dans les rues, sur les routes, dans les champs. La possession d'une belle monture reste pourtant un objet d'orgueil et un signe fort de supériorité sociale.
A partir du XIIIe siècle, en France, en Italie, en Angleterre, la vogue des noms des héros de la Table ronde touche la petite noblesse comme la bourgeoisie. Parfois même les riches paysans. C'est ce que montrait Michel Pastoureau dans une étude menée il y a tout juste vingt ans.
Métaphysique de bazar, épopée de pacotille, romance sirupeuse... Le dur traitement des chevaliers de la Table ronde, des grandes heures du Cinémascope à La Guerre des étoiles !
« Cette chanson, on doit lui accorder du prix et l'aimer, car l'homme de bien peut y trouver des exemples salutaires. » Racontée dans les châteaux ou dans les foires à l'attention d'un public aristocratique ou populaire, la chanson de geste glorifie les exploits de Charlemagne, Roland ou Du Guesclin.
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