« Madame ou Mademoiselle ? »
On célèbre a Penvi les « nouvelles célibataires » heureuses et dynamiques. Mais le statut social et l'image de la femme célibataire ont-ils vraiment changé depuis le XIXe siècle ?
On célèbre a Penvi les « nouvelles célibataires » heureuses et dynamiques. Mais le statut social et l'image de la femme célibataire ont-ils vraiment changé depuis le XIXe siècle ?
Au XVIIIe siècle, être célibataire est une véritable tare.
La femme n est femme que si elle procrée. Cette antienne des penseurs traditionalistes voue la célibataire à l'infamie - pour ne rien dire de la fille-mère. Créature honteuse aux yeux des chroniqueurs du XVIIIe siècle qu'a relus pour nous Pierre Darmon, la femme célibataire est aujourd'hui une réalité économique et sociale. Plus nombreuses depuis le XIXe siècle, les célibataires, nous dit Françoise Thébaud, sont mieux acceptées. Mais il demeure bien des préjugés.
Les esprits forts se gaussent de Lourdes et de La Salette mais, au XIXe siècle, les apparitions de la Vierge suscitent enthousiasme et ferveur. Le culte de Marie, cependant, n'est pas toujours tenu en odeur de sainteté par la hiérarchie catholique qui entend garder le contrôle du sacré.
Il y a toujours une énigme Jeanne d'Arc. Une Anglaise, Marina Warner, a eu l'heureuse idée de recourir au mythe pour expliquer l'extraordinaire aventure de la PuceiJe. Un dicton de i'époque ne disait-il pas que la France serait sauvée par une vierge?
«La pJus cruelle des barbaries »... Il a fallu une guerre mondiale, nous dit Jean Rabaut, pour mettre un terme au martyre du corset.
Autour du harem, l'Occident n'a cessé de rêver. Et de faire des commentaires fantaisistes. La vérité, on la trouve en visitant le harem du Sultan, à Istanbul, dans le fameux palais de Topkapï.
Arsenic, orpiment, sublimé, eau-jorte... Avec leur reient de satanisme, les procès d'empoisonneurs - comme celui de Marie Besnard - continuent à fasciner. Au Grand Siècle, les poisons étaient une « arme sournoise » pour les femmes qui voulaient échapper aux maris que la société leur avait imposés.
Le médecin n'a pas toujours eu Je monopole de l'accouchement. Dans l'Ancienne France, c'était la matrone du village qui se chargeait de mettre au monde les enfants. Jusqu'à ce que la science et la morale s'en mêlent...
Le cinquantième Salon des Arts ménagers va se tenir dans quelques semaines. Son histoire, c'est aussi ceiie des familles françaises depuis Je début des années vingt. Que d'eau, que d'eau depuis cette date, dans les éviers des cuisines !
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