Les samouraïs ou l'art de la guerre
Comme les chevaliers de l'Occident médiéval, les samouraïs sont nés au Japon avec la société féodale. Ils ont développé une éthique et un code guerrier. Qui masquaient parfois des réalités moins glorieuses.
Comme les chevaliers de l'Occident médiéval, les samouraïs sont nés au Japon avec la société féodale. Ils ont développé une éthique et un code guerrier. Qui masquaient parfois des réalités moins glorieuses.
En 1914-1918, les enfants aussi ont « fait la guerre ». Véritables combattants parvenus au front par hasard, ou héros légendaires inventés de toutes pièces par la propagande officielle, ils témoignent de l'engagement de tout un pays dans ce qui apparaît alors comme une croisade contre la barbarie.
En période de guerre, le contrôle de l'information est un enjeu brûlant. On le voit avec l'Irak. Le phénomène n'est pas nouveau. Pendant la Grande Guerre, en France, l'État a organisé officiellement la dissimulation des réalités les plus crues du conflit. Un conflit auquel est consacré le numéro 21 des Collections de L'Histoire*.
Le pétrole est entré dans l'histoire en 1859. Il n'en est jamais sorti. Matière première indispensable à l'industrie, enjeu de puissance ou instrument de pression, le précieux « or noir » a imprimé sa marque sur le XXe siècle.
Aucun chef de guerre n'a gagné plus de batailles que Napoléon. Clausewitz le tenait pour le dieu de la guerre. Tous les experts en art militaire s'accordent à reconnaître le génie de Bonaparte.
Pour Napoléon, tous les moyens sont bons pour ruiner l'Angleterre. Mais c'est la France qui sort affaiblie du conflit. En 1815, elle est définitivement déclassée. Elle ne sera plus jamais la première puissance européenne.
En octobre 1812, Napoléon quitte Moscou, où il était entré victorieux un mois plus tôt, à la tête de la Grande Armée. C'est le début d'une terrible retraite. Des dizaines de milliers d'hommes y perdront la vie, victimes du froid, de la faim et des attaques incessantes des Cosaques.
Georges Duby, et bien d'autres historiens après lui, ont insisté sur la violence et les guerres incessantes qui ont accompagné, en l'An Mil, la naissance de la société féodale. Dominique Barthélemy conteste, sur ce point, son prédécesseur. Pour lui, la grande mutation de l'An Mil n'a pas eu lieu. Et les guerres du temps des chevaliers ne sont ni plus nombreuses ni plus déréglées qu'en d'autres temps.
Au XVIe siècle, la chevalerie ne survit que par le sentiment de l'honneur, un mélange complexe de vertu guerrière et de réputation. Héritage précieux autant qu'ambigu, légué par les hommes de guerre du Moyen Age à la noblesse européenne.
Au XIIe siècle, les tournois ont la violence de vraies batailles. Et l'on n'y meurt pas moins qu'à la guerre ! Mais, dans ces « détestables foires » à la mort et au plaisir, les chevaliers jouent aussi leur fortune.
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