L'adieu à Fernand Braudel
Un pape, un visionnaire, une figure de proue de l'histoire française : Fernand Braudel disparaît en pleine gloire.
Un pape, un visionnaire, une figure de proue de l'histoire française : Fernand Braudel disparaît en pleine gloire.
Les « révélations » fournies par les archives de l'ancien bloc communiste se succèdent dans la presse. La question n'est pas seulement de savoir quel crédit il faut leur accorder. Mais bien plutôt de déterminer la position de l'historien face à ces documents « bruts ». L'opinion de François Bédarida, ancien directeur de l'Institut d'histoire du temps présent.
Les « révélations » fournies par les archives de l’ancien bloc communiste se succèdent dans la presse. La question n’est pas seulement de savoir quel crédit il faut leur accorder. Mais « bien plutôt de déterminer la position de l’historien face à ces documents « bruts ». L’opinion de François Bédarida, ancien directeur de l’Institut d’histoire du temps présent.
Au mois de juin, le tribunal de grande instance a condamne l'historien Bernard Lewis pour s'être prononcé «sans nuance» sur le massacre des Arméniens en 1915 (Cf. le dossier de « L'Histoire » n° 187). Madeleine Rebérioux, professeur émérite d'histoire et présidente d'honneur de la Ligue des droits de l'homme, s'insurge contre cette dérive qui fait des juges les arbitres des controverses nécessaires entre historiens.
La signification des armoiries, la symbolique des couleurs, le langage des étoffes... Autant de domaines secrets, peu visités par les historiens, et patiemment explorés par le médiéviste Michel Pastoureau, qui bâtit ainsi, au fil de ses livres dont l'objet peut sembler futile, une oeuvre monumentale.
A soixante ans, Flodoard, prêtre et chanoine de l'église de Reims, entreprend de raconter l'histoire des évêques qui se sont succédé dans la ville. Son livre, l'un des monuments du Xe siècle, est l'œuvre d'un véritable historien, mais aussi d'un habile politique. Michel Sot lui a consacré sa thèse, aujourd'hui publiée*.
L'ouvrage de Jean Norton Cru rassemblant les témoignages de combattants de la Première Guerre mondiale, publié pour la première fois en 1929, est aujourd'hui réédité. Quel était le propos de cette œuvre monumentale ? Comment Norton Cru a-t-il sélectionné ses sources, et que vaut le jugement qu'il porte sur elles ? En un mot, ce travail immense a-t-il encore aujourd'hui quelque utilité pour l'historien ?
En 67, au terme du siège de Jotapata, les Romains sont vainqueurs de l'armée des Juifs. Parmi les vaincus, un représentant de l'aristocratie de Jérusalem, Flavius Josèphe. Il vouait à sa patrie un véritable culte et choisit cependant de gagner Rome, où il devint un historien officiel de l'empire. Aujourd'hui, son œuvre irremplaçable est oubliée. Pourquoi ?
L'historien François-Georges Dreyfus a été récemment condamné par les tribunaux pour contrefaçon, et son « Histoire de Vichy » retirée de la vente. De plus en plus souvent aujourd'hui, la justice doit arbitrer dans des affaires de ce genre, où les chercheurs s'accusent mutuellement de pillage. Mais il n'est pas si facile de déterminer où finit l'utilisation légitime des travaux d'autrui et où commence le plagiat...
Pourquoi devient-on un homme de droite ? Y a-t-il vraiment un clivage psychologique, et une différence de comportement, entre ceux qui se disent de droite et ceux qui se réclament de la gauche ? Ces distinctions ont-elles encore un sens aujourd'hui? Les témoignages de Pierre Chaunu, pour la droite, et de Jean Lacouture, pour la gauche.
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