Jeanne d'Arc

Jeanne d'Arc, fille du peuple

Lisez ces pages où Michelet raconte le supplice de Jeanne d'Arc à Rouen, le 30 mai 1431. En quelques phrases, il en fait une incarnation du peuple, une sainte laïque, une figure de la Passion. Et, pour toujours, une légende vivante.

Jeanne d'Arc, icône à tout faire

Le nom de Jeanne d'Arc, à partir du XIXe siècle, s'est prêté à tous les usages, patronnant des eaux minérales, des « carrés de l'Est », ou des cercles de jeunes catholiques. Rançon de la gloire pour l'héroïne nationale par excellence, « libératrice de la France » Henri Martin, fondatrice du patriotisme selon Michelet ! Cependant si, dans un pays aussi divisé, la Pucelle d'Orléans a fait l'unanimité - ou presque Voltaire a vu en elle « une malheureuse idiote » -, sa mémoire a été revendiquée, utilisée, instrumentalisée par des groupes et des partis opposés.

« Jeanne d'Arc, une héroïne européenne ! »

La Libération d'Orléans , l'ouvrage dans lequel Régine Pernoud exaltait le rôle crucial de Jeanne d'Arc dans la reconquête nationale, vient d'être réédité. Jacques Le Goff, qui en a signé la postface, nous livre ici la lecture qu'il fait aujourd'hui de la Pucelle.

Portrait de Jeanne en illuminée

Devant les libertés que Luc Besson s'est accordées avec sa Jeanne, le médiéviste, parfois, rechigne. Mais il est séduit par ce portrait de sainte à la dévotion exacerbée, presque maladive. Une illuminée capable de mener à bien une entreprise fabuleuse.