Juifs

Enquête sur une polémique : la « Shoah business »

L'Industrie de l'Holocauste de Norman Finkelstein, un pamphlet dû à un universitaire américain, suscite une très vive polémique. Pour la première fois, une historienne du génocide, Annette Wieviorka, a décidé d'aller, sans détour, au coeur des questions soulevées par cet ouvrage. Sur les intérêts financiers en jeu dans les réparations. Sur le rôle des organisations juives américaines. Sur l'instrumentalisation de la Shoah en Amérique. Et en Israël à des fins politiques.

La grande expulsion de 1394

Le 17 septembre 1394, le roi Charles VI dit « le fou » met un terme à mille ans de vie juive dans le royaume. Une date qui vaut surtout par le symbole, car les Juifs n'étaient plus alors que quelques centaines en France. En effet, depuis deux siècles, ils n'avaient cessé d'être expulsés puis rappelés par les souverains. Au gré des besoins financiers du Trésor royal. Qui prélevait au passage taxes, biens ou amendes.

Israël, la république et la Shoah

Qu'est-ce qu'être juif aujourd'hui ? Peut-on encore croire au modèle républicain ? Y a-t-il une « obsession » des années noires et de la Shoah ? Ce sont les questions que nous avons posées à Alain Finkielkraut. Ses réflexions sans concessions ne peuvent laisser indifférent.

La résistance des valeureux

Dès 1940, les Juifs sont nombreux dans la Résistance. Leurs récits témoignent qu'ils ont d'abord combattu pour défendre la patrie, la justice et la République. Mais aussi, à partir de 1941, pour sauver les enfants menacés. Les peindre timorés, résignés, passifs, relève du fantasme ou de la calomnie.

Léon Blum était-il juif ?

Brillant élève de l’École normale supérieure, nourri de culture classique, parlementaire et président du Conseil, Léon Blum est l’archétype du Français israélite parfaitement assimilé. Ce patriote n’en ressentait pas moins vivement son identité juive.

L'amour de la patrie !

« Le drapeau de la République française, c'est l'étendard sacré que l'Éternel a confié à Moïse. » A travers les crises et les tempêtes, les Juifs de France ont montré, tout au long du XIXe siècle, leur attachement indéfectible à la patrie.

Triomphe de la nouvelle bourgeoisie

Au XIXe siècle, le judaïsme français change de visage. Majoritairement implantés en ville, en particulier à Paris, les Juifs sont de plus en plus nombreux à participer à la vie politique, économique et culturelle de la nation. Dans la haute banque, le journalisme, l'édition, les arts, des personnalités brillantes se distinguent. Des succès individuels salués comme le signe d'une intégration définitive.