Législation

Le code d'Hammurabi

On ne peut parler de « crimes » en Mésopotamie ancienne sans se référer aux « codes de lois » retrouvés dans ce pays : le plus vieux datant des alentours de 2100 ; le plus complet et le plus célèbre rédigé, vers 1750 avant notre ère, par le roi de Babylone, Hammurabi.

La fin de l'esclavage antique

L'esclavage n 'a pas disparu à la fin de l'Antiquité. Tous les documents le prouvent: bien après la chute de l'Empire romain, subsistent, dans les campagnes, des troupeaux d'esclaves à peine mieux traités que des animaux. L'Eglise elle-même semble fort bien s'en accommoder. Pierre Bonnassie nous raconte comment ces hommes ont finalement conquis leur liberté.

Le décret Marchandeau à la « Une »

Le décret Marchandeau du 21 avril 1939 prévoit des sanctions pénales à rencontre de ceux qui excitent «à la haine entre les citoyens ou les habitants». Nul ne s'y trompe: c'est bien l'antisémitisme, si virulent dans la France de l'époque, qui est visé.

Pardon, grâce, amnistie : deux mille ans d'arbitraire

«Amnistie» et «amnésie» ne sont pas nécessairement synonymes. Chaque loi d'amnistie revêt un visage différent selon les époques et la conjoncture politique. On l'a vu récemment avec celle qui concerne les parlementaires français. Ariette Lebigre part des origines de cette notion d'amnistie - souvent confondue avec la grâce - pour rendre tout son sens à un mot qui a fait couler beaucoup d'encre.

Le génocide, le juge et l'historien

La loi antiraciste adoptée le 30 juin 1990 considère comme un délit «la négation des crimes contre l'humanité». Pour Madeleine Rebérioux, historienne et vice-présidente de la Ligue des droits de l'homme, il n'appartient ni aux juges ni à la loi de dire le «vrai» en histoire - même quand il s'agit de combattre le soi-disant «révisionnisme» qui nie l'existence des chambres à gaz et du génocide. Aux yeux de Madeleine Rebérioux, la vérité, que les historiens s'attachent à cerner, ne peut être fixée une fois pour toutes par des lois quelles qu'elles soient.

Le génocide, le juge et l'historien

La loi antiraciste adoptée le 30 juin 1990 considère comme un délit «la négation des crimes contre l’humanité». Pour Madeleine Rebérioux, historienne et vice-présidente de la Ligue des droits de l’homme, il n’appartient ni aux juges ni à la loi de dire le «vrai» en histoire — même quand il s’agit de combattre le soi-disant «révisionnisme» qui nie l’existence des chambres à gaz et du génocide. Aux yeux de Madeleine Rebérioux, la vérité, que les historiens s’attachent à cerner, ne peut être fixée une fois pour toutes par des lois quelles qu’elles soient.

1984 : la dernière bataille de l'école

«/l ^:O/<?J privées, fonds privés; à écoles publiques, fonds publics!» On croyait ce cri de guerre laïque remisé au magasin des accessoires 11 . _ _ ./ il » r> * quand, le 24 juin 1984, la lame de fond des partisans de l'école libre déferla dans les rues de Pans. Cette formidable mobilisation a contraint le pouvoir socialiste à retirer de toute urgence le ùroiet de O 1 J loi qui visait à créer un «grand service public, unifié et laïque». Mais les manifestants voulaient-ils vraiment défendre l'école catholique ou tenaient-ils simplement à la liberté de l'enseignement ? Jean-Jacques Becker évoque les dessous de cette incroyable affaire.

Le grand divorce de 1905

L'extrême gauche voulait en faire une machine à écraser l'Eglise. L'extrême droite la considérait comme une persécution... En fait, la fameuse loi de 1905, qui sépare les Eglises de l'Etat, est d'abord d'esprit libéral : elle affirme la neutralité de l'Etat. Elle a pourtant provoqué, au XXe siècle, une terrible guerre franco-française.