Charlemagne, polygame et incestueux
Charlemagne polygame et incestueux... Ne crions pas au scandale. Ecoutons Michel Rouche nous expliquer en quels étranges termes se posait le problème, pour un prince franc, aux alentours de Tan 800.
Charlemagne polygame et incestueux... Ne crions pas au scandale. Ecoutons Michel Rouche nous expliquer en quels étranges termes se posait le problème, pour un prince franc, aux alentours de Tan 800.
Au XIXe siècle, le pouvoir médical se déchaîne. Les manuels de « savoir-aimer » se multiplient. Au médecin de prescrire les remèdes de Y amour !
Pendant un bon millénaire, il n'allait pas de soi, pour les chrétiens, que le mariage dût être monogame, indissoluble et fondé sur le consentement de deux individus.
Selon Paul Veyne, le couple a été accepté le jour où l'on s'est demandé pour quelle raison un homme et une femme devaient passer leur vie ensemble...
La Belle Epoque a promu la maison de rendez-vous, au détriment du grossier lupanar. Une mutation qui en dit long sur la variation des mœurs, des fantasmes et des aspirations sociales.
On célèbre a Penvi les « nouvelles célibataires » heureuses et dynamiques. Mais le statut social et l'image de la femme célibataire ont-ils vraiment changé depuis le XIXe siècle ?
Au XVIIIe siècle, être célibataire est une véritable tare.
La femme n est femme que si elle procrée. Cette antienne des penseurs traditionalistes voue la célibataire à l'infamie - pour ne rien dire de la fille-mère. Créature honteuse aux yeux des chroniqueurs du XVIIIe siècle qu'a relus pour nous Pierre Darmon, la femme célibataire est aujourd'hui une réalité économique et sociale. Plus nombreuses depuis le XIXe siècle, les célibataires, nous dit Françoise Thébaud, sont mieux acceptées. Mais il demeure bien des préjugés.
Le mariage? Un acte «révolutionnaire». L'échange des promesses devant J'auteJ de la patrie devient un devoir civique. C'est la ruée...
Le peuple n'eut pas d'indulgence pour les femmes adultères *. Promenées nues à travers la ville ou enfermées de force dans un couvent, ceJJes-ci n'hésitaient pas cependant à commettre des délits bien plus graves...
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