Mariage

Les annonces matrimoniales dans la lunette de l'historien

«Jeune homme propriétaire cherche un idéal dans âme sœur, sincèrement idéaliste, au cœur généreux et très bon. » Les annonces classées sous la rubrique « Relations », « Rencontres » ou «Annonces matrimoniales» n'étonnent pius. Mais depuis 1882^ année où Le Chasseur français publie ses premiers messages, les motivations ont changé; de ï « association d'intérêts» on est passé à la «recherche du bonheur » M

Georges Duby et la naissance du mariage chrétien

Dans son dernier ouvrage, Georges Duby* renouvelle en profondeur l'idée que J'on se fait du mariage au Moyen Age. Il révèle que,dans la France féodale des Xle-Xïïle siècles, s'élaborèrent les structures de la conjugalité qui sont encore aujourd'hui largement ies nôtres.

L'explosion démographique en France

25 millions en 1755, 29 millions en 1800, 30 millions en 1810... Après de nouvelles recherches, il a fallu corriger, en les augmentant, les chiffres de la population française. Et l'on comprend mieux aujourd'hui pourquoi Napoléon a pu tenir tête à l'Europe coalisée.

L'énigme du chevalier de Morsan

À travers l'imbroglio matrimonial du chevalier de Morsan, Pierre Simiot nous montre comment les Français du XVIIIe siècle pouvaient se libérer des contraintes du mariage alors que la loi ignorait encore le divorce.

Février : le mois de la Saint-Valentin

En février 1603, François de Sales, introduisant les habitants d'Annecy à la vie dévote, se gendarma en chaire, et plusieurs dimanches de suite, contre une coutume déjà ancienne dont la nature blessait la morale et la pudeur du saint homme: il s'agissait de la Saint-Valentin.

Les amours québécoises au XVIIe siècle

La lutte du Québec pour son identité culturelle, économique et politique nous rappelle qu'il y a, outre-Atlantique, des Français qui firent souche aux XVIIe et XVIIIe siècles. Avides de suivre leurs ancêtres à la trace, des chercheurs québécois viennent de retracer les amours québécoises avant 1850. Comme tout célibataire était privé des privilèges de chasse, de pêche, de traite des fourrures, la course au mariage fut une institution nationale. Hors du mariage, point de salut en Nouvelle-France !

Les procès pour impuissance sexuelle au XVIIe siècle

A l'innombrable cohorte des réprouvés de l'âge classique - fous, pauvres, sodomites, blasphémateurs, alchimistes - on a longtemps négligé d'adjoindre les eunuques. La réédition d'une œuvre de 1707, le Traité des eunuques, de Charles Ancillon, permet de combler cette lacune. Pierre Darmon, qui nous en parle ici, a déjà consacré plusieurs études aux mythes de la sexualité.