Le goût de l'inconnu
Si les Européens découvrent la maïs ou le piment, ils introduisent en Amérique les agrumes ou la canne à sucre. 1492, c'est aussi le début d'une mondialisation de l'alimentation.
Si les Européens découvrent la maïs ou le piment, ils introduisent en Amérique les agrumes ou la canne à sucre. 1492, c'est aussi le début d'une mondialisation de l'alimentation.
Vermeer n'a jamais peint que sa ville de Delft. Ses tableaux multiplient pourtant les indices de la mondialisation qui s'ébauche alors.
Depuis la fin du XXe siècle, les migrations se sont mondialisées. Toutes les régions de la planète sont désormais concernées par les flux migratoires. Un phénomène qui ne fait que s'accélérer et dont l'Europe peine encore à prendre la mesure.
Des printemps glacés en Chine, la famine à Moscou... On le sait aujourd’hui, tous ces événements survenus en 1452 avaient une même cause : l’explosion de l’île de Kuwae dans le Pacifique.
Les émeutes de la faim dans les pays du Sud ont fait resurgir une peur ancestrale : celle d’un monde courant à la famine. Sylvie Brunel, géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, montre que les leçons de l’histoire démentent ces projections dramatiques.
La croissance spectaculaire de la Chine, devenue « l'usine du monde », est en train de transformer le visage de la mondialisation. En faisant déferler sur l'Occident ses produits à bas prix, mais aussi en suscitant l'envolée du cours des matières premières.
On compte aujourd'hui 200 millions de migrants dans le monde. Aux traditionnels flux des pays du Sud vers l'Europe et l'Amérique du Nord se sont ajoutés d'importants mouvements entre pays du Sud.
L'Afrique pillée, dominée, l'Afrique laissée pour com p te dans les échanges internationaux... Cette image d'un continent qui s'enfonce paraît obsolète, à la lumière de l'intérêt nouveau que lui portent les investisseurs.
Depuis 1990, l'accélération des échanges, dopés par une révolution des moyens de communication, a fait de la mondialisation le mot clé de notre temps. Un phénomène en réalité engagé depuis l'Antiquité.
La mondialisation suscite de nombreuses craintes. Laisse-t-elle encore une place à l'action politique ? Oui, estime Hubert Védrine, mais l'ampleur des échanges rend vaine toute action isolée. Plus que jamais les États sont contraints de négocier.
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