Paris

Paris des barricades

Pas de révolution sans barricades ! Pourtant, en 1789, le peuple parisien abat la monarchie absolue sans recourir à cette ancienne forme de combat populaire. Il faut attendre 1830 pour retrouver les barricades, immortalisées par Delacroix et Hugo. Dès lors, et jusqu'à Mai-68, elles jalonneront les révolutions parisiennes.

Abélard, un intellectuel au quartier latin

L'histoire a lié son nom à celui d'Héloïse à laquelle il inspira l'amour et ces cris poignants : « Mon coeur m'a quitté, il vit avec toi. Sans toi, il ne peut plus être nulle part. » Il fut aussi l'une des plus hautes figures intellectuelles du XIIe siècle. Incarnant l'exceptionnelle liberté de réflexion et de débat qui régnait alors dans les écoles parisiennes.

La saga du métropolitain

Le 19 juillet 1900, les premiers trains du métro parisien entrent en service à l'occasion de l'Exposition universelle. Le nouveau mode de transport connaît immédiatement le succès. Prouesses techniques, débats politiques et esthétiques : voici la grande saga du métro parisien.

Sainte-Pélagie : une prison pas comme les autres

En plein coeur de Paris, voici une prison où l'on circule librement, où l'on reçoit des dames, où l'on joue à cache-cache, aux cartes ou aux dominos ! Où les cellules sont transformées en salles de réunion politique. Sous la monarchie de Juillet, c'est dans l'enceinte de la prison de Sainte-Pélagie que se retrouvent les opposants au régime, républicains ou légitimistes. Un établissement hors du commun. Dont Raspail et Blanqui furent les grandes figures.

De François Ier à Louis XVI : le roi et sa ville

De la Renaissance à la Révolution, les rapports séculaires entre Paris et le roi s'inscrivent dans le cadre d'une aventure mouvementée, traversée d'amour et de haine. Avec des épisodes tragiques, quand Henri III puis Henri IV sont assassinés par le couteau des régicides. Jusqu'à l'exécution publique de « Louis Capet », le 21 janvier 1793...

Le petit monde de la place de Grève

Dans le dense lacis des ruelles médiévales, la place de Grève, à l'emplacement de l'actuel Hôtel de Ville, apparaît comme la seule digne de ce nom. C'est là que, sous l'oeil vigilant d'une armée d'agents municipaux, sont débarquées les marchandises qui approvisionnent la ville. Là encore que les provinciaux viennent chercher un emploi. Là aussi que, face au pouvoir royal, la bourgeoisie parisienne affirme son autonomie.