Peine de mort

Le long combat de Beccaria

« Vous travaillez pour la raison et l'humanité », lui a écrit Voltaire. En 1764, Beccaria publie un des textes les plus célèbres des Lumières : Des délits et des peines. Proposition révolutionnaire, il y préconise l'abolition de la peine de mort. Son oeuvre est à la source de tout le droit pénal européen moderne.

« Condamner à mort, c'est aussi pour gracier »

La sorcière au bûcher ; le larron pendu ; le seigneur ennemi décapité. Notre imaginaire du Moyen Age est gros de ces images de mises à mort barbares. La réalité, nous dit Claude Gauvard, était tout autre : captée par le roi, la peine de mort nous éclaire sur la construction des pouvoirs.

Peut-on mettre à mort son esclave ?

A Rome, l'esclave pouvait être torturé ou tué selon le degré de cruauté de son maître. Les empereurs se sont efforcés de limiter ce pouvoir. Une monopolisation de la violence qui n'a pas grand-chose à voir avec un adoucissement des moeurs.

Une mort sans douleur ?

Inventée au XVIIIe siècle pour procurer une mort rapide et sans douleur, la guillotine tient-elle ses promesses ? Entre passion scientifique et intérêt macabre, elle est l'occasion de débats sans fin sur la frontière brouillée entre la vie et la mort.