Portugal
Lettres d'Angola
L'itinéraire de l'écrivain Antonio Lobo Antunes ou le drame de la génération perdue portugaise.
Qui a inventé les lois de pureté de sang ?
Les méthodes de l'Inquisition ibérique, qui ont laissé un souvenir terrifiant, ont servi à mettre en oeuvre des discriminations raciales lors de la chasse aux convertis, où la nature (l'« impureté » indélébile du sang) l'emportait sur la grâce (le baptême).
La découverte de l'Europe
Membre de l'Europe, le pays connaît une modernisation accélérée. C'est l'euphorie, symbolisée par la monumentale Exposition universelle de 1998. Très vite pourtant, il faut déchanter : les plans de rigueur se succèdent dès 2005. Quarante ans après la révolution des illets, les Portugais s'interrogent sur leur place dans l'Europe.
L'empire, dernier acte
Il fallut plus de dix ans - et une révolution - pour que le Portugal renonce à ses colonies en Afrique. Avec la perte du Mozambique, de la Guinée-Bissau et de l'Angola en 1974-1975, le pays cessait d'être une puissance impériale.
25 avril 1974 : les oeillets font la démocratie
C'est un coup d'État militaire qui, le 25 avril 1974, renverse la dictature. Parce qu'elle fut pacifique et incroyablement rapide, cette « révolution des Oeillets » déchaîna l'enthousiasme des gauches européennes. Les observateurs s'intéressent davantage aujourd'hui à la transition démocratique qui, elle, fut plus chaotique et qui dura deux ans.
Pessoa et ses doubles
Figure emblématique de la littérature du XXe siècle, portugais et universel, Fernando Pessoa, avec ses hétéronymes, apparaît comme un précurseur des esthétiques de la déconstruction.
Salazar, ou le Portugal éternel
Entre 1928 et 1968, le Portugal est gouverné d'une main de fer par Antonio de Oliveira Salazar. Comment expliquer l'exceptionnelle longévité de cet universitaire dénué de charisme ? Pour partie parce qu'il a su entretenir le mythe de l'empire.
L'« ultimatum » : la fin du grand rêve en Afrique
Créer un nouveau Brésil en Afrique : c'est, à la fin du XIXe siècle, l'ambition de Lisbonne. L'ultimatum anglais de 1890 brise ce projet. La monarchie portugaise ne se remettra pas de ce terrible constat de faiblesse.