La surprise Chirac
Le premier tour de l'élection présidentielle est riche en surprise : Lionel Jospin arrive en tête ; Jacques Chirac distance Edouard Balladur. Pourtant, personne ne donnait le maire de Paris vainqueur.
Le premier tour de l'élection présidentielle est riche en surprise : Lionel Jospin arrive en tête ; Jacques Chirac distance Edouard Balladur. Pourtant, personne ne donnait le maire de Paris vainqueur.
La pyramide du Louvre, l'Opera-Bastille, l'Arche de la Défense, la «Très Grande » Bibliothèque... Paris se hérisse de monuments destinés à assurer la postérité et la gloire d'un règne.
Le 10 mai 1981, François Mitterrand était élu à la présidence de la République. La victoire fut triomphale, et l'enthousiasme soulevé à gauche considérable. A sa mort, en 1996, la ferveur n'était plus de saison.
En 1981, François Mitterrand est élu président de la République. La gauche retrouve sa place clans le jeu politique.
Adoptée le 28 septembre 1958 par près de 80 % des Français, la Constitution de la Ve République fonde un système politique original et ambigu. Sa principale nouveauté réside dans la place fondamentale dévolue au président de la République. Et la réforme de 1962 confirme la lecture « présidentielle » du régime. Une page de l’histoire nationale était tournée.
Arrivé à la tête de l’État par la force de son autorité morale, de Gaulle a imposé son style de gouvernement : des Premiers ministres « sur mesure », des Conseils des ministres sans débats, des révocations brutales. Un autoritarisme sans nuances ? L’exercice gaullien du pouvoir comporte des facettes multiples et parfois contradictoires.
Entre 1958 et 1969, le général de Gaulle imprime sa marque, pour longtemps, à la politique étrangère de la France, dont il fait un domaine réservé du président de la République. Son « grand dessein », à visée planétaire, se résume en quelques mots : indépendance nationale, rôle mondial, exception française. Pour Jean-Michel Gaillard, qui tire de cette décennie un bilan très nuancé, la politique gaullienne fut surtout un magistère du verbe, impuissant à briser la logique des blocs.
Il y a un an disparaissait François Mitterrand. Depuis, les ouvrages de ses anciens collaborateurs ou de ses proches se sont succédé. Au mépris, souvent, de la loi sur la divulgation des secrets d'État. Mais que vaut une loi qui pénalise les historiens et favorise la prolifération des récits les plus contradictoires sur le passé récent de la république ? Une enquête de Daniel Bermond au cœur des archives des présidents disparus : de Gaulle, Pompidou et Mitterrand.
Pierre Chaunu l'affirme haut et fort : il est parfaitement légitime que la France laïque commémore, en septembre prochain, l'anniversaire du "baptême de Clovis. Depuis quinze siècles, la nation s'est forgée à partir de cette identité chrétienne.
François Mitterrand a-t-ii, sous couvert de fidélité aux principes républicains et d'adhésion aux valeurs de la gauche, instauré en France une monarchie absolue ? Oui, répond Paul Thibaud. Et une monarchie plus absolue encore que celle de Louis XIV...
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