Propagande

Les peuples se souviennent toujours

A Varsovie, Moscou et Prague on emprisonne les historiens qui refusent d'écrire sous la dictée du pouvoir. A Buenos Aires, la junte militaire fait brûler des livres d'histoire*. Maître du présent, l'État totalitaire veut être aussi maître du passé. Il y eut des précédents: dès son avènement, Hitler fit réécrire les manuels scolaires allemands. Mais jamais l'État ne pourra imposer sa seule vision : il rencontrera toujours sur son chemin la mémoire collective insoumise. Et les historiens qui refusent le bon plaisir du prince.

Les peintures murales du Mexique

Pour donner au peuple mexicain, surtout aux Indiens, une véritable conscience nationale, en 1922 des peintres couvrirent de fresques d'immenses surfaces murales à Mexico. Le «muralisme», un des plus grands mouvements artistiques de ce siècle, était né. Ce fut un choc politique et culturel.

« Mein Kampf », le best-seller des années trente

Deux écrivains anglais nous rappellent l'« irrésistible ascension » d'un best-seller des années trente : Mein Kampf qui, à l'époque, plonge les hommes politiques dans l'embarras : quel crédit, en effet, accorder à des idées exposées dans un livre écrit bien avant l'accession au pouvoir du Führer ?

La Guerre froide à Paris : « Ridgway la peste ! »

Dans la soirée du 28 mai 1952, de véritables combats de rue opposent, à Paris, plusieurs milliers de militants communistes aux forces de police. A l'origine de cette « manif dure », qui marque en France le point culminant de la Guerre froide, il y a, officielement, la nomination, à la tête des forces de l'OTAN, du général Ridgway, accusé par la presse communiste d'avoir mené en Corée une guerre bactériologique.

Les voyages des rois de France

Le roi de France au XVIe siècle, est toujours par monts et par vaux. Roi nomade, suivi de l'imposante caravane, des administrations et des courtisans, il se donne à voir à ses sujets enthousiastes et s'impose aux puissances locales. Voyager, c'est gouverner.