Munich ou la stratégie de l'abandon
Munich reste le symbole de la capitulation. Comment la France et l'Angleterre ont-elles pu s'aveugler ainsi et abandonner leur allié tchèque aux appétits du Reich ? Retour sur la longue nuit du 29 septembre 1938.
Munich reste le symbole de la capitulation. Comment la France et l'Angleterre ont-elles pu s'aveugler ainsi et abandonner leur allié tchèque aux appétits du Reich ? Retour sur la longue nuit du 29 septembre 1938.
Pour les Romains, le monde connu était divisé en deux : d'un côté leur empire, de l'autre celui de la Chine. Deux univers voués à une coexistence pacifique. Car, chez l'un comme chez l'autre, la géographie était aussi affaire de stratégie.
Les Français croyaient avoir apporté à l'Egypte la civilisation. Cependant, si le souvenir de Bonaparte est longtemps resté une référence pour les fondateurs de l'Égypte moderne, cette perception est en train de changer. Aujourd'hui, la grande expédition de 1798 est ouvertement ressentie comme la première d'une longue série d'agressions culturelles venues d'Occident.
Pèlerins, marchands, diplomates, archéologues : tout au long du xrxe siècle, les émissaires de l'Europe se font de plus en plus nombreux en Palestine. Il s'agit de prendre la place de l'Empire ottoman déclinant, par tous les moyens. Sans crainte d'attiser les rtvBJLités confessionnelles.
Sébastopol, Magenta, Solférino : autant de victoires françaises remportées sous le Second Empire. Elles ont cependant été éclipsées par le seul nom de Sedan, ultime échec d'une politique extérieure qui s'est révélée catastrophique. Obsédé par la question des nationalités, Napoléon III n'aurait-il réussi qu'à conforter la puissance de la Prusse ?
Il a fallu cinq ans pour que, de la conférence de Yalta (1945) au déclenchement de la guerre de Corée (1950), le monde se trouve radicalement divisé entre deux camps : l'Est et l'Ouest. Autopsie de ces cinq années d'hésitations, d'erreurs, de calculs, mais aussi d'ignorance de l'adversaire et de convictions idéologiques profondément ancrées. Cinq années déterminantes, qui ont fini par rendre inévitable l'affrontement entre les deux blocs.
Il y a quarante ans, a l'automne 1956, la France et la Grande-Bretagne, alliées a Israël, se lançaient dans une expédition militaire contre l'Egypte. Georgette Elgey, journaliste et historienne de la IVe Képublique, apporte aujourd'hui un éclairage inédit sur les motivations et les préparatifs de cette opération avortée, et révèle les dessous des cartes d'une « affaire de dupes ».
Il n'y a plus d'Empire soviétique. Et le chaos semble bien régner pour longtemps en Europe orientale. La Russie, grande puissance de la région, saura-t-elle exorciser ses démons et y ramener la paix ?
L'affrontement dans le stade, autour du ballon rond, est bien une métaphore de la guerre : les passions les plus chauvines et les plus belliqueuses s'y expriment. Et tant pis pour la grande fraternité du sport...
Ce ne sont pas les haines ou les passions nationalistes qui ont déclenché le premier conflit mondial. Depuis une vingtaine d'années, les historiens ont d'ailleurs montré qu'elles avaient été souvent exagérées par l'adversaire. Mais les politiques et les alliances menées par les puissances européennes leur ont tendu un véritable piège. Où elles se sont, l'une après l'autre, précipitées.
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