La journée d'un prêtre
Soins donnes aux statues des dieux, processions et offrandes rituelles, exercice de la médecine et pratique de la magie : telles sont les fonctions des prêtres égyptiens
Soins donnes aux statues des dieux, processions et offrandes rituelles, exercice de la médecine et pratique de la magie : telles sont les fonctions des prêtres égyptiens
La religion a peu de place à l'école. Or les élèves ne connaissent plus Moïse ni saint Paul... François Lebrun, membre du Conseil national des programmes, nous dit pourquoi c'est aux professeurs d'histoire qu'il revient de combler cette lacune.
Un siècle après le début des fouilles archéologiques entreprises a Delphes par l'École française d'Athènes, le moment est venu de rappeler ce que fut l'histoire de ce grand sanctuaire panhellénique et de dresser un bilan des découvertes qui y ont été faites.
Pourquoi les chrétiens mangent-ils du porc, et pas les Juifs ? Pourquoi les chrétiens font-ils après Pâques bombance de boudins et d'andouillettes, tandis que les Juifs évitent de prononcer le nom de la « bête impure » ? Sans doute, nous apprend une ethnologue, parce que cet animal est au cœur du débat entre les deux religions *.
Au xvie siècle, le duché de Bretagne devient une province française. Une province que d'autres sujets du royaume considèrent comme étrange, dangereuse, peuplée de « sauvages ». Ces lieux communs ont eu parfois la faveur des historiens. Une magistrale étude vient aujourd'hui balayer les idées reçues. Elle nous apprend que, du règne de François Ier à celui de Louis XN, la Bretagne a connu un véritable siècle d'or*.
Une religion « atroce et barbare » : c'est ainsi que les auteurs anciens qualifient les rites gaulois, en décrivant, avec un grand luxe de détails, la mise à mort, par les vainqueurs, des guerriers vaincus. Faut-il se fier à cette tradition littéraire ? Les découvertes récentes faites dans les deux grands sanctuaires de Gournay-sur-Aronde et de Ribemont-sur-Ancre nous incitent à plus de prudence.
On connaît les Gaulois des livres d'histoire : nos ancêtres belliqueux, mais aussi « patriotes » avant la lettre, pacifiés et enfin «civilisés» par la conquête romaine... Ces idées reçues, héritées du x/xe siècle, n'ont plus cours aujourd'hui. Car les archéologues ont mis au jour, sur des sites d'une extraordinaire richesse, les vestiges d'une civilisation inventive, opulente et largement ouverte aux influences extérieures.
On connaît les Gaulois des livres d’histoire : nos ancêtres belliqueux, mais aussi « patriotes » avant la lettre, pacifiés et enfin « civilisés » par la conquête romaine… Ces idées reçues, héritées du XIXe siècle, n’ont plus cours aujourd’hui. Car les archéologues ont mis au jour, sur des sites d’une extraordinaire richesse, les vestiges d’une civilisation inventive, opulente et largement ouverte aux influences extérieures.
On sait depuis plus de cent ans que l'histoire du Déluge, l'une des plusfameuses de la Bible, avait été inspirée par un récit babylonien qui lui était bien antérieur : l'« Épopée de Gilgames ». Nous voici aujourd'hui en présence d'une œuvre littéraire mésopotamienne, encore plus ancienne (vers 1750 av. J.-C.) : le « Poème du Supersage ».Il suffit de le lire et de le juxtaposer aux premiers chapitres de la « Genèse » pour constater leur parallélisme et leurs recoupements : n'en est-ce pas le modèle ?
En 61 av. J.-C, un terrible scandale bouleverse Rome : le jeune Clodius a été surpris alors qu 'il assistait à une cérémonie religieuse réservée aux femmes. Ce sacrilège a aussitôt des répercussions politiques : César, Pompée, Cicéron sont les principaux acteurs d'un affrontement qui divise la noblesse romaine et affaiblit la république.
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