Église catholique

Le pape qui croyait au diable

Au XIVe siècle, l'obsession démoniaque gagne l'Occident. L'Église se met à croire à l'efficacité des sortilèges ouvrant la voie à la chasse aux sorcières et aux grands bûchers du XVIe siècle. Telle est la stimulante démonstration du dernier livre d'Alain Boureau*.

Quand la tristesse était un péché

Dès les débuts du christianisme, les moines ont été confrontés à un mal qui les saisissait de dégoût contre leur existence. Une forme de tristesse dans laquelle ils ont identifié un péché. La lutte contre ce péché traverse tout le Moyen Age.

Le sauveur de la révolution

Parvenu au pouvoir, Bonaparte mène, à l'intérieur, une politique de compromis et d'apaisement. En affirmant sa fidélité aux grands principes de la Révolution, il rassure les possédants, pacifie l'Ouest, rallie les anciennes élites, pose les bases de l'administration moderne. Et signe un concordat avec le Vatican. De ce compromis naquit la France contemporaine !

Ils ont tué le Christ...

L'Église affirme son hostilité à l'égard des Juifs dès le Moyen Age. Élaborant une légende noire qui justifie, pour les siècles à venir, brimades et massacres. C'est cette opposition irréductible entre l'Église et la Synagogue que retrace l'historien italien Giovanni Miccoli.

On a brûlé le Père Noël !

Le 23 décembre 1951, l'effigie du Père Noël était brûlée devant le parvis de la cathédrale de Dijon... Une surprenante affaire qui témoigne des résistances du clergé face à un folklore d'inspiration païenne — et américaine.