Ancien Régime

Les cadets de Gascogne

D'Artagnan a réellement existé. Pour créer la figure de son héros, Alexandre Dumas s'est inspiré des Mémoires (apocryphes) composés par Gatien de Courtils vingt-cinq ans après la mort du mousquetaire, survenue en 1673. Yves-Marie Bercé fait revivre pour nous ce cadet de Gascogne, dont la seule chance d'acquérir la fortune et la gloire était de rentrer au service du roi.

Monsieur Vincent chez les pauvres

Il y a quatre cents ans naissait saint Vincent de PauJ. Les philanthropes et Jes manueis scolaires ont réussi à faire du « Grand Saint du Grand Siècle» un homme bienfaisant, utile, une sorte de ministre de l'Assistance publique. Que cette laïcisation ne fasse vas oubiier l'essentiel: Monsieur Vincent cherchait d'abord le salut éternel des pauvres.

A quelle sauce les manger ?

Depuis des millénaires, les hommes mangent des viandes bouillies et rôties. Mais à quelles sauces les mangent-ils ? C'est en cela que se manifestent les transformations du goût.

Pierre le Grand et le « système » russe

Pierre le Grand (1689-1725) fut-il un « Lénine avant Lénine », un « réformateur à l'occidentale » ? Pour Richard Pipes, un des plus grands spécialistes de l'histoire de la Russie, il y eut bien, comme on le croit généralement, changement, mais dans la continuité : le tsar tout- puissant restait propriétaire de l'Etat et de ses sujets.

La bataille du café Procope

Quelle passion autour du café  ! En 1664, on accusa pêle-mêle le nouveau breuvage de basaner le teint, d'enflammer le foie, de rendre stérile et impuissant. Heureusement, les « limonadiers » trouvèrent la parade.

Et si l'amour paternel existait aussi !

Savoir si l'amour maternel existait ou non il y a deux siècles est aujourd'hui une question ouverte. Mais n'est-il pas étonnant que la question porte systématiquement sur l'amour maternel ? D'amour paternel, point ! Un tel oubli n'est-il pas un aveu ?

Les profanateurs de l'Ancienne France

Les fréquentes profanations de cimetières surprennent et indignent. Dans l'ancienne France, tout ou presque était permis dans la demeure des morts : bivouac des armées, danses, banquets. Mais gare aux profanateurs ! On ne réveillait pas un dormeur assoupi en attente de Résurrection.