Les femmes ont-elles une âme ?
Ce n'est pas au Moyen Age, comme on le croit généralement, que cette question connut un grand succès. Mais au xixe siècle.
Ce n'est pas au Moyen Age, comme on le croit généralement, que cette question connut un grand succès. Mais au xixe siècle.
En France, les femmes n'ont pas le droit de régner. On fait généralement remonter cet interdit à la loi salique que promulgua Clovis au VIe siècle. Elle n'avait pourtant pas la portée politique qu'on lui a prêtée depuis.
Y a-t-il une pratique féminine de la politique ? Pourquoi Édith Cresson a-t-elle été si mal accueillie en 1991 ? Pourrait-on, en France, élire une femme à la présidence de la République ? Les réponses d'Elisabeth Badinter.
La démocratie, instaurée dans la plupart des pays d'Europe, a-t-elle permis aux femmes d'exercer un véritable pouvoir politique ? Après un siècle de lente émancipation, le bilan reste contrasté : dans la plupart des cas, les inégalités demeurent.
Dans l'Antiquité tardive, la sainteté est une chose trop sérieuse pour être laissée aux femmes. Et la hiérarchie ecclésiastique reste entre les mains des hommes. On trouve pourtant, dans l'Orient méditerranéen du we au viie siècle, parmi les ermites et les ascètes retirés au désert, d'illustres mais rares figures de « vierges fortes », qui ont marqué la vie spirituelle de l'époque.
Comment vivaient les enfants au Moyen Age ? Comment étaient-ils accueillis par les adultes, puis soignés, élevés, éduqués ? Bref, les parents aimaient-Us leurs enfants ? Depuis trente ans, les historiens se penchent sur ces questions. Leurs recherches permettent d'éliminer bon nombre d'idées reçues.
Les prédicateurs du Moyen Age ont tous tonné contre le maquillage, arme du diable destinée à perdre les femmes et leurs époux. Un véritable arsenal théologique fut mis en place pour combattre ce péché de mensonge, de luxure et d'orgueil. Des recherches récentes permettent de comprendre comment il fut transmis à la foule des fidèles.*
Elles se coupent, disait-on, le sein droit pour mieux tirer à l’arc. Elles montent à cheval et sont de redoutables combattantes. Elles mutilent les jeunes garçons pour faire d’eux leurs esclaves... Les Amazones ont-elles réellement existé ou sont-elles sorties tout droit de l’imagination d’Homère ? En tout cas, de siècle en siècle, d’innombrables messagers, des missionnaires, des commerçants, des explorateurs, etc., ont vu des femmes vivre en groupe, chevaucher et se battre comme des hommes, au nord de la mer Noire et de la mer Caspienne.
Des Parisiennes enturbannées, juchées sur des semelles compensées, sur fond de bombardements... Henry Rousso a lu pour nous le livre que Dominique Veillon vient de consacrer à la mode sous l'Occupation (Payot). Si cette mode est d'abord l'illustration de la débrouillardise des Françaises, elle est aussi une activité économique florissante et une façon d'affirmer sa dignité face à l'Occupant pendant les années sombres*.
Arrestations sans mandat, incarcérations abusives, brimades et vexations... Au tournant du XXe siècle, l'attitude des policiers vis-à-vis des prostituées relève de l'arbitraire de l'Ancien Régime. Et les bavures ne manquent pas, qui font la Une de la presse à sensation, telle l'histoire de cette demoiselle Ligeron, emprisonnée dix jours pour prostitution avant qu'on ne s'aperçoive de sa virginité... Les filles «à numéro» des lupanars, comme les filles «en carte» et les «insoumises», subissent plusieurs fois par semaine les humiliants contrôles que la «morale» et la pudeur publiques exigent.
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