Et Jérusalem est redevenue un rêve...
La croisade a contribué sans doute à forger l'identité de l'Occident. Mais ces malheureuses expéditions n'ont abouti à rien, sinon, à l'échelle des siècles, à une très grande incompréhension entre les peuples.
La croisade a contribué sans doute à forger l'identité de l'Occident. Mais ces malheureuses expéditions n'ont abouti à rien, sinon, à l'échelle des siècles, à une très grande incompréhension entre les peuples.
C'est seulement au XVIe siècle que le mot croisade apparaît avec le sens qu'on lui connaît aujourd'hui. Alphonse Dupront a consacré une oeuvre immense à ce mythe qui traverse l'Occident. Peut-être une façon d'idéaliser l'unité perdue du Moyen Age chrétien.
Le bleu est la couleur de l'Europe. Il teint son drapeau, l'emblématise dans la série des cinq anneaux olympiques et constitue dans chaque pays du Vieux Continent la couleur vestimentaire la plus portée. Il n'en a pas toujours été ainsi. C'est au Moyen Age que cette préférence est née, à l'occasion d'une véritable révolution esthétique.
Rire, pleurer, se mettre en colère : ces manifestations d'émotivité peuvent avoir pour les hommes du Moyen Age une dimension très politique. C'est ce que démontre un ouvrage allemand.
Seismes, comètes, famines... A l'approche de l'An Mil, le monde a-t-il cru arriver à sa fin ? Certains historiens, dépeignant les peurs qui auraient alors saisi la chrétienté, l'ont affirmé. Enquête sur un mythe qui perdure.
Dans une Allemagne dont l'instabilité inquiète, Karl Ferdinand Werner, l'un des plus grands médiévistes de notre époque, Européen de cœur et de raison, écrit ses livres en français. Et regrette l'époque d'avant la Révolution. Celle où les nations n'existaient pas.
Dans les premiers siècles du Moyen Age, le mariage était une alliance entre deux familles. Peu à peu, et sous l'emprise grandissante de l'Église, il s'est imposé comme un sacrement unissant deux individus libres de leur choix. Cette évolution vient de faire l'objet d'un colloque.
Le Cid, « maître du champ de bataille » : une figure légendaire de guerrier chrétien dans l'Espagne musulmane. Mais, au-delà du mythe et de la littérature, que savons-nous vraiment de ce héros énigmatique, qui vendait ses services au plus offrant et n'hésitait pas à régner en maître dans la ville qu'il avait conquise ?
Au xne siècle, les jongleurs, chanteurs, musiciens, acrobates ou encore montreurs d'ours inquiètent. On les dit joueurs, ivrognes, libertins. Ils tournent en dérision les choses les plus sacrées et sont sévèrement condamnés par les autorités ecclésiastiques. Cent ans plus tard, pourtant, les franciscains et les dominicains, reprenant à leur compte leurs traditions de vie itinérante, contribueront à réhabiliter ces saltimbanques.
Le Roman de Renart fut aux xne et xnr siècles un roman d'un comique dévastateur. Une nouvelle édition permet de découvrir la saveur authentique de ce texte trop souvent expurgé.
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