Nobles et « de bonne race »
C'est au XIVe siècle qu'est né le groupe des princes du sang. Et avec lui l'idée que vertus ou vices pouvaient se transmettre de façon « héréditaire ».
C'est au XIVe siècle qu'est né le groupe des princes du sang. Et avec lui l'idée que vertus ou vices pouvaient se transmettre de façon « héréditaire ».
La France est le pays où l’influence de Calvin se fit sentir le plus fortement. Notables et nobles, en particulier, se convertirent en nombre dans les années 1550.
Au XIIe siècle, les tournois ont la violence de vraies batailles. Et l'on n'y meurt pas moins qu'à la guerre ! Mais, dans ces « détestables foires » à la mort et au plaisir, les chevaliers jouent aussi leur fortune.
Azay-le-Rideau, Chaumont, Chenonceau, Ussé... Aux XVe et XVIe siècles, de simples particuliers édifient de splendides demeures. Le service et la faveur du roi donnent à ces hommes les moyens de financer la construction de leur château. La disgrâce les en dépossède.
L’un des meilleurs chefs de guerre de la monarchie prenant les armes contre elle : emprisonné et exilé pour fait de Fronde, Louis de Condé a terminé son existence en prince du sang respecté, protecteur des arts, immensément riche. Itinéraire d’un rebelle hors normes.
Ils sont apparus en 1808, à l'apothéose de l'Empire, dotés de titres hérités de l'Ancien Régime, et, pour certains, de brillants noms de victoires : les nobles créés de toutes pièces par Napoléon devaient soutenir sa dynastie, et incarner, dans une France encore très conservatrice, les valeurs du mérite et de la réussite personnelle. Un siècle plus tard, leurs familles ont, pour la plupart, résisté aux aléas politiques.
A Paris, à la veille de la Révolution, les nobles du faubourg Saint-Germain rivalisent de faste et d'élégance. La thèse de Natacha Coquery divulgue les comptes de ces aristocrates hantés par le souci de paraître - un goût du luxe dont nous sommes les héritiers. Parmi eux, la magnifique princesse Marie-Léopoldine Kinsky.
Le Cid, « maître du champ de bataille » : une figure légendaire de guerrier chrétien dans l'Espagne musulmane. Mais, au-delà du mythe et de la littérature, que savons-nous vraiment de ce héros énigmatique, qui vendait ses services au plus offrant et n'hésitait pas à régner en maître dans la ville qu'il avait conquise ?
De l'escrime, où s'illustrent aujourd'hui encore nos champions olympiques, on connaît la botte de Nevers ou les exploits des Trois Mousquetaires. Ce qu'on sait moins, c'est que cet art de tuer fut aussi, au xvne siècle, un art de vivre destiné à discipliner une noblesse querelleuse et brutale.
Philippe le Bon fut au xvi siècle le puissant chef du duché de Bourgogne : un acteur politique important entre le royaume de France et celui d'Angleterre, que nous connaissions surtout, jusqu'à présent, à travers des chroniques et des textes très officiels. Aujourd'hui, l'étude minutieuse de ses livres de comptes nous livre une vision nouvelle, étonnamment concrète, de sa vie à la cour, au quotidien.
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