Second Empire

Alésia : la dernière bataille

Alésia appartient à la légende nationale. La défaite finale de Vercingétorix face aux troupes de Jules César, en 52 av. J.-C., n'a cessé toutefois d'alimenter les débats : le site de la bataille est-il bien en Bourgogne où les archéologues le situent depuis Napoléon III ? C'est ce que démontrent les dernières fouilles.

Haussmann : le grand chantier

Notre Paris est en grande partie celui d'Haussmann : voies ordonnées et longues perspectives, immeubles alignés aux silhouettes unifiées... Le célèbre préfet de Napoléon III est resté le symbole de la modernisation de la capitale, à laquelle il a donné une formidable impulsion. Mais l'haussmannisation de la ville avait commencé bien avant son règne.

Vivant Denon, conseiller en communication

Tous les présidents de la République ont leurs conseillers en communication. Du temps de Napoléon, c'était le « ministre des arts » de l'Empereur, Dominique Vivant Denon, qui tenait ce rôle. On peut, grâce aux nombreuses expositions et publications dont il a fait l'objet, mesurer son influence.

Wagner : un Allemand à Paris

Tour à tour honni et porté aux nues : tel fut le sort de Wagner en France, sous le Second Empire puis la IIIe République. Encensé par les intellectuels et les artistes comme un représentant de l'esprit nouveau, chahuté pour son appartenance à la nation ennemie, il fut finalement très peu jugé sur ses oeuvres. A Paris, entre 1860 et 1914, les scandales qui ont ponctué la représentation de ses opéras étaient avant tout des scandales politiques.

Maréchaux, hommes d'affaires, aventuriers : les nobles de Napoléon

Ils sont apparus en 1808, à l'apothéose de l'Empire, dotés de titres hérités de l'Ancien Régime, et, pour certains, de brillants noms de victoires : les nobles créés de toutes pièces par Napoléon devaient soutenir sa dynastie, et incarner, dans une France encore très conservatrice, les valeurs du mérite et de la réussite personnelle. Un siècle plus tard, leurs familles ont, pour la plupart, résisté aux aléas politiques.

Sedan, 1870 : l'effondrement d'un rêve européen

Sébastopol, Magenta, Solférino : autant de victoires françaises remportées sous le Second Empire. Elles ont cependant été éclipsées par le seul nom de Sedan, ultime échec d'une politique extérieure qui s'est révélée catastrophique. Obsédé par la question des nationalités, Napoléon III n'aurait-il réussi qu'à conforter la puissance de la Prusse ?