La légende des vieux soldats
Ils étaient 1 million, « vieux débris de la Grande Armée » , traînant une existence souvent bien ingrate. Par leurs récits et la légende qui les entoure, ils ont contribué à faire du XIXe le siècle de Napoléon.
Ils étaient 1 million, « vieux débris de la Grande Armée » , traînant une existence souvent bien ingrate. Par leurs récits et la légende qui les entoure, ils ont contribué à faire du XIXe le siècle de Napoléon.
L'histoire de 1914-1918 s'est longtemps limitée à celle des généraux et des diplomates. Jusqu'aux travaux pionniers de Jean-Jacques Becker et d'Antoine Prost, en 1977. La guerre est désormais rendue à ceux qui l'ont vécue.
Une loi votée en décembre 2002 a relancé la polémique. Pourquoi les anciens combattants marocains perçoivent-ils, comme tous les vétérans des ex-colonies, une pension inférieure à celle des Français ?
Ces photos, conservées dans un grenier, n’avaient été vues par personne. Elles nous en disent long sur les peurs, les fatigues et l’isolement des soldats de la Grande Guerre. Une collection exceptionnelle aujourd’hui publiée*.
En 2001, un charnier de plusieurs milliers de squelettes était mis au jour à Vilnius, en Lituanie. On pensa d'abord à des victimes des nombreux conflits et purges du XXe siècle. Pour s'apercevoir que ces dépouilles étaient celles de soldats de la Grande Armée.
En février 1918, à Lyon, un soldat amnésique est retrouvé errant sur le quai de la gare. Qui est-il ? Dans les années 1920 et 1930, de nombreuses familles veulent voir en lui le fils, le frère ou le mari disparu. Pour tous, « le soldat inconnu vivant » symbolise à lui seul le deuil collectif de la Grande Guerre.
C'est une question encore mal résolue de savoir pourquoi les femmes ont été exclues de presque toutes les armées régulières. Il est toutefois frappant de constater qu'on les retrouve, les armes à la main, dans les guérillas et les combats de l'ombre.
Quel est l'état psychique des hommes soumis à la puissance du feu ? Et comment réagissent les soldats à l'instant de passer à l'attaque ? L'analyse de Louis Crocq, psychiatre militaire.
De l'été 1942 à la fin de 1944, les autorités allemandes ont incorporé de force dans la Wehrmacht plus de 100000 Alsaciens-Lorrains. Histoire d'une épopée sinistre qui conduira plus de 20000 d'entre eux jusque dans les camps de prisonniers d'URSS. Le dernier libéré sortira en 1955. Près de 13000 Alsaciens-Lorrains sont encore portés disparus. Les archives soviétiques permettent de reconstituer cette tragédie oubliée.
Dans des conditions effroyables, confrontés quotidiennement au spectacle de la mort dans ce qu'elle a de plus choquant, terrassés par la peur, les combattants de 1914 ont cependant, pour la plupart, « tenu », pendant quatre interminables années. Par dévouement au pays, comme on l'écrit si souvent ? Ou parce qu'on ne leur avait pas laissé le choix ?
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