Armand de Rancé, le terrible abbé de la Trappe
Ses ennemis l'appelaient l'« abbé Tempête ». Ses amis le considéraient comme un saint. La correspondance d'Armand de Rancé, jeune homme fortuné, familier de la cour de Louis XIV, puis réformateur intransigeant de l'ordre des trappistes, vient d'être publiée pour la première fois. Elle montre que le Grand Siècle fut aussi celui des expériences mystiques les plus rudes et les plus austères*.
L'assassinat d'Henri IV
L'assassinat d'Henri IV, le 10 mai 1610, clôt un grand cycle de violence contre la puissance du roi. Ce cycle avait débuté, en France, dans les dernières décennies du xvie siècle. Avant Henri IV, Henri III avait été, lui aussi, victime d'un fanatique : comme François Ravaillac en 1610, Jacques Clément en 1589 avait cru accomplir la volonté de Dieu. A l'origine de ces meurtres : la lutte entre catholiques et protestants. Pour la comprendre, il faut remonter en août 1572, au massacre de la Saint-Barthélemy.
L'assassinat d'Henri IV
L’assassinat d’Henri IV, le 14 mai 1610, clôt un grand cycle de violence contre la puissance du roi. Ce cycle avait débuté, en France, dans les dernières décennies du XVIe siècle. Avant Henri IV, Henri III avait été, lui aussi, victime d’un fanatique : comme François Ravaillac en 1610, Jacques Clément en 1589 avait cru accomplir la volonté de Dieu. A l’origine de ces meurtres : la lutte entre catholiques et protestants. Pour la comprendre, il faut remonter en août 1572, au massacre de la Saint-Barthélemy.
Versailles: vie et mœurs de la Cour
La cour de Louis XIV était régie par un complexe système de privilèges et de préséances, qui tous avaient un sens. Au moindre signe, on décelait la faveur des uns, la disgrâce des autres, et même la qualité des relations qu'entretenait la monarchie française avec les autres États. L'un des grands ordonnateurs de ce rituel fut, pendant les seize dernières années du règne, le baron Louis Nicolas de Breteuil. Il nous a laissé de cette époque un témoignage irremplaçable : ses « Mémoires », qui sont aujourd'hui publiés pour la première fois.
Washington, la ville lumière
En 1791, les Etats-Unis d'Amérique, tout juste indépendants, décident de se doter d'une capitale fédérale. Ils choisissent, pour mener à bien ce projet, l'architecte et ingénieur français Pierre Charles L'Enfant Il voulut édifier une ville idéale, comme les avait imaginées les visionnaires du siècle des Lumières.
Réflexions sur la violence qui désole le monde
Une «rage qui désole le monde» : telle était, pour Voltaire, la définition de la violence. Ce philosophe des Lumières et de la Raison a en effet pris en compte, comme Montesquieu, comme Rousseau et Diderot, la part obscure de Vhomme, celle qui le pousse à une «guerre éternelle» contre ses semblables. Un ouvrage récent vient nous rappeler comment les théoriciens de Vhomme «naturellement bon» ont ainsi dû concéder une place aux pires passions.
Rembrandt, l'art et l'argent
Après le Rijksmuseum d'Amsterdam, c'est la National Gallery de Londres qui consacre à Rembrandt une exposition exceptionnelle. C'est l'occasion de remettre en question nombre d'idées reçues, et d'abord celle-ci : Rembrandt aurait été un génie méconnu, incompris par les hommes de son temps. Au contraire, il a fait de son atelier une véritable entreprise, produisant des oeuvres d'art comme autant de marchandises sur la valeur desquelles l'artiste avait toujours son mot à dire.
Comment les rois apprennent à faire la guerre
Des jeux belliqueux du petit Louis XIIIjusqu 'aux extraordinaires festivités militaires organisées par Louis XIVpour servir d'« amusement » et d'enseignement au dauphin, l'éducation des rois de France a été marquée par la guerre. Car une certitude est au cœur de tous les traités pédagogiques destinés au Prince : savoir faire la guerre, c'est savoir gouverner. Commander aux armées, c'est être pleinement roi.
L'Amérique a-t-elle été une bonne affaire pour l'Europe ?
Tout au long du XVIe siècle et au-delà, des flux d'or puis d'argent américains ont convergé vers Séville. Avec quelles conséquences économiques? le débat s'est engagé dès l'époque des Grandes Découvertes. Faut-il rendre les métaux précieux responsables de la forte hausse des prix alors observée dans presque toute l'Europe ? Et, surtout, comment expliquer que ces richesses aient, finalement, contribué à appauvrir l'Espagne, qui aurait pu en tirer le plus grand profit ?
La prise du pouvoir par Henri IV
Dans un royaume ravagé par près a un demi-siècle de guerres, la prise du pouvoir par Henri IV signifie plus que le retour de la paix civile et religieuse. Devenu roi de tous les français, l'ancien chef protestant excommunié impose aux provinces, aux seigneurs et aux villes rebelles un nouvel ordre royal. En cette fin du XVIe siècle, il s'agit bel et bien, pour Joël Cornette, d'une rupture décisive dans l'histoire de l'Etat. C'est une étape majeure dans la construction de la « nation France ».