Les Français ont-ils le cœur royaliste ?
Napoléon Ier, Napoléon III, Pétain, de Gaulle... Les Français, qui aiment tant les hommes providentiels, chercheraient-ils obscurément un souverain ? Ont-ils, sous leurs habits républicains, gardé un cœur de royalistes ?
Fallait-il fusiller Brasillach ?
Le 6 février 1945, l'écrivain Robert Brasillach est passé par les armes au fort de Montrouge. Il avait été condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi - ce que son avocat appelait une « collaboration sentimentale ». Son cas a bouleversé le monde des lettres, profondément divisé par ces nouvelles interrogations : les idées sont-elles aussi criminelles que des actes ? Faut-il fusiller les intellectuels ?
De Montboudif à l'Élysée
Fils d'instituteurs, banquier heureux fréquentant le Tout-Paris, Georges Pompidou ne semblait pas avoir d'ambitions politiques. Jusqu'à ce que de Gaulle, au printemps 1962, le nomme Premier ministre.
Au gouvernement avec Georges Pompidou
Edouard Balladur a accepté de recevoir Michel Winock pour lui parler de Georges Pompidou, dans le cadre d'un film consacré à l'ancien président de la République, qui sera diffusé le 7 mars sur Canal Plus. Il évoque son travail quotidien aux côtés de Georges Pompidou, à Matignon puis à l'Élysée.
Les deux France
Si l'affaire Dreyfus a, pendant plus de dix ans, divisé la France en deux, c'est que l'enjeu excédait largement l'honneur d'un capitaine injustement condamné. L'antisémitisme n'est pas seul en cause. Derrière les arguments des antidreyfusards. même les plus modérés, se trouvent réaffirmés quelques-uns des principes clés de la pensée contre-révolutionnaire. En 1906, la réhabilitation de Dreyfus marque leur défaite historique et la victoire des valeurs qui fondent la république.
De l'extrême gauche à l'extrême droite : la confusion des valeurs
La dénonciation d'une collusion entre le PCF et le GRECE, entre Jean-Edern Hallier et Alain de Benoist, entre l'extrême gauche et l'extrême droite, a récemment provoqué une vive polémique : l'intelligentsia parisienne s'est étonnée de ces alliances « contre nature ». Elles s'inscrivent pourtant dans une longue tradition intellectuelle et politique, qui remonte à la République de Weimar.
Les quatre âges du parti socialiste
Jean Jaurès, Léon Blum, Guy Mollet, François Mitterrand : ces quatre hommes ont marqué l'histoire du socialisme français au XXe siècle, depuis la fondation de la SFIO en 1905 jusqu'à la déroute du PS aux élections législatives de 1993. A l'heure où l'avenir même du socialisme est remis en question, il est temps de faire le point sur cette idée-force de notre siècle. Quels ont été les échecs, les réussites et les métamorphoses de ce grand parti politique depuis ses origines ?
Pourquoi la droite a gagné les élections
Les élections législatives de 1993 ont représenté un séisme politique. Nous avons demandé à Michel Winock de nous expliquer, en historien, les raisons profondes de la victoire de la droite.
1893 : au secours les socialistes arrivent !
1893 : les socialistes arrivent à la Chambre des députés. Oui, mais en rangs désordonnés, jouant des coudes et sans répugner aux crocs-en-jambe. Une singularité bien française achève de prendre forme : la séparation du syndical et du politique, l'influence de Vanarchisme, la référence républicaine... En un mot, le goût de la division.
Voyage a l'intérieur de la droite
La droite est née avec la Révolution française. Mais qu'y a-t-il de commun entre les émigrés de 1789 qui appelaient de leurs vœux le retour à l'Ancien Régime, les agités du national-populisme à la Déroulède ou les républicains bon teint comme Raymond Poincaré ? Pour s'y retrouver, voici la radiographie des droites françaises.