Alimentation
Paris, 1300 : « Fast-foods » et marchands ambulants
Dès le XIIIe siècle, dans les grandes villes, les passants se voient proposer des mets chauds à petits prix. Cette cuisine de pauvres, ancêtre de la restauration rapide, a su gagner ses lettres de noblesse.
« Les chroniques de Platine »
Dans le premier numéro de L'Histoire, en mai 1978, l'historien Jean-Louis Flandrin, sous le pseudonyme de l'humaniste italien Platine, inaugurait une série de chroniques, placées d'emblée par leur auteur sous l'entrée de « gastronomie historique ». Extraits.
L'héritage d'Apicius
Entre le traité antique d'Apicius et le Viandier médiéval de Taillevent, aucune trace d'un livre de cuisine en France. Si les écrits du Romain accompagnent les maîtres queux du Moyen Age faute d'autre référence, leur cuisine ne semble pas s'en inspirer.
Le monde dans nos assiettes
Vodka, corn flakes, mayonnaise, sushis, yaourt : Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre dirigent un savoureux livre collectif sur la diffusion mondiale des mets, des boissons, des sauces, qui peuvent, d'un repas à l'autre, se retrouver à notre table.
La vanille à la conquête du monde
C'est grâce à un jeune esclave féru de botanique que la vanille, originaire d'Amérique centrale, devint au XIXe siècle l'une des denrées par excellence de l'empire colonial français. Tout change quand est découverte la vanille de synthèse.
Le hareng, argent de la mer
Pendant près de deux siècles le hareng de la Baltique, vendu dans toute l'Europe par les marchands de la Hanse, est considéré comme le meilleur de son temps. Un succès qui s'explique d'abord par un contrôle étroit de la qualité des poissons sur le marché.
A Venise, du poisson pour tous !
Au XVIIIe siècle, à Venise, même les plus pauvres consommaient quotidiennement des produits de la mer. Déjà, pêcheurs, marchands, gouvernants, s'interrogeaient sur la gestion, l'exploitation et la protection des ressources de la mer.