L'« herbe douce » des Indiens guarani fait fureur en Occident. Au point de détrôner l'aspartame ?

La fraude alimentaire ne date pas d'hier ! Dès le XIIIe siècle, les pouvoirs traquent vins frelatés et poissons avariés.

Son dernier livre, La République et le cochon, montre à quel point, depuis Voltaire, l'interdit alimentaire est un thème sensible.

Les famines du Moyen Age prennent un autre visage quand on les analyse à la lumière des crises alimentaires de notre temps. Moins meurtrières qu'on ne l'a cru, elles sont aussi avant tout « sociales ».

Barbares, les Mérovingiens ? Leur table, héritière des moeurs romaines, était en tout cas des plus raffinée.

Si les Européens découvrent la maïs ou le piment, ils introduisent en Amérique les agrumes ou la canne à sucre. 1492, c'est aussi le début d'une mondialisation de l'alimentation.

On a longtemps cru que les Romains étaient peu portés sur la chasse. Des recherches récentes, alimentées par des sources littéraires et iconographiques, nuancent cette thèse.

Le poisson appartient à l'univers du Romain, dans son décor comme dans son assiette. Il est en particulier présent sous la forme d'une sauce abondamment utilisée à table, le garum . De la pêche à la table, les usages des richesses de la mer.

Dans l’Occident médiéval, les animaux servent à tous. Pas un poil ni une plume ne se perdent.

La cuisine anglaise souffre d'une mauvaise réputation. Longtemps, pourtant, les « rosbifs » ont pu s'enorgueillir d'une alimentation plus carnée et plus saine que celle des Français. Entre-temps, il est vrai, l'ère victorienne a apporté son lot de mauvaises habitudes.